La philosophie est une science qui se propose d'étudier les phénomènes de la nature. Elle adopte une démarche rationnelle ou objective pour tenter d'expliquer les phénomènes naturels. La philosophie a été influencée successivement au cours de l'histoire par le pouvoir politique et par le pouvoir religieux avant d'être une science autonome à l'égard de ces deux types de pouvoir.
[...] On peut citer parmi ces courants le courant de la philosophie post-moderne qui considère que le rationalisme ne peut être la démarche d'étude universelle dans l'analyse des problèmes philosophiques ou sociologiques modernes, car la nature, la société et l'individu ont subi des changements ou des mutations considérables qui les distinguent largement de l'état dans lequel ils se trouvaient dans les temps antérieurs et que ces réalités ou des objets d'étude sont à étudier ou à examiner non pas avec une seule approche, mais une approche plurielle qui prend en compte de nombreuses données principales ou accessoires liées à ces objets d'étude. La société et l'individu par exemple ne sont plus des entités homogènes comme elles étaient dans les périodes passées de l'histoire et sont devenus des entités plurielles et segmentées à l'ère moderne dont l'étude nécessite la combinaison de plusieurs approches scientifiques. La philosophie moderne entretient des rapports étroits avec la science comme la science se nourrit actuellement des thèses de la philosophie moderne pour produire de nouvelles hypothèses de travail. [...]
[...] Elle n'est pas distincte de la philosophie humaniste ou rationaliste qui met l'individu au cœur de la société. Elle subordonne toute forme d'organisation sociale au respect des droits de l'individu et de la collectivité. Elle se démarque de la philosophie née de la renaissance en ajoutant dans la démarche d'étude philosophique la prise en compte des droits des groupes sociaux à côté de ceux de l'individu. La philosophie née pendant la période de la renaissance met l'accent sur le respect scrupuleux des droits de la personne humaine et la philosophie moderne met l'accent à la fois sur le respect des droits de la personne humaine et de ceux des groupes sociaux ou des organisations sociales créent par les particuliers. [...]
[...] La diversité des problèmes sociaux a conduit la philosophie moderne d'avoir en son sein de différents courants de pensée qui essaient d'étudier chacun à sa manière les problèmes de la société moderne. L'État, le pouvoir, le viol, l'inceste, la pédophilie, l'homosexualité, la criminalité, etc . sont autant des problèmes ou des phénomènes qui interpellent la conscience des philosophes modernes. La philosophie moderne n'a pas a priori un objet d'étude limité comme elle l'était dans le passé et se rapproche de plus en plus des disciplines de la science expérimentale. [...]
[...] Elle donne l'impression d'être elle même à l'ère moderne une science fragmentée qui peut être au service soit de l'État, de la religion, des associations, des sociétés multinationales ou des autres acteurs sociaux. Elle est née sur la base de la rupture entre la philosophie classique et les pouvoirs institutionnels pour être plus proche de la science. [...]
[...] Quelle peut être la place ou le rôle de la philosophie à l'ère moderne ? I La philosophie moderne est au service de l'individu et de la société La philosophie moderne est presque la continuité ou le prolongement de la philosophie née pendant la période de la renaissance fondée sur la raison et sur les droits de l'individu. La philosophie moderne affirme la primauté des droits de l'individu sur ceux du pouvoir politique en ce sens que le pouvoir politique existant dans la plupart des États est invité de respecter les droits de la personne humaine pour paraître crédible ou légitime au sein de la nation ou au sein de la communauté internationale. [...]
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