L'objet de l'épistémologie est constitué par la science ou les sciences et se distingue donc de la philosophie.
- L'objet d'une science doit être déterminé, c'est-à-dire qu'il faut spécifier les aspects des phénomènes qui relèvent de cette science.
- La science doit fournir des connaissances sur son objet.
- La science est fondée sur des relations objectives vérifiables.
- La science a une valeur universelle (...)
[...] Pour favoriser de nouvelles théories et ainsi promouvoir le pluralisme méthodologique, il faut préférer protéger une hypothèse nouvelle plutôt que de protéger des anciennes théories. La science est une idéologie parmi d'autres. La science est proche du mythe : il n'y a pas de méthode particulière et ainsi on ne peut pas séparer science et non-science. La science est donc une idéologie. La séparation de l'État et de l'Église doit être complétée par la séparation de l'État et de la science : la plus récente, agressive et la plus dogmatique des institutions religieuses. [...]
[...] La science est une logique particulière. Popper généralise sa conception de la méthode scientifique à toute connaissance. En affirmant que toute connaissance est hypothétique, il veut dire que son contenu n'a pas de valeur en lui-même, que seule sa fonction logique importe L'holisme épistémologique de Pierre Duhem Le holisme épistémologique est la thèse selon laquelle ce n'est jamais une hypothèse isolée, mais toujours un ensemble d'hypothèses interdépendantes, que l'on peut tester empiriquement. a. La mise à l'épreuve d'une hypothèse Les hypothèses composant une théorie sont interdépendantes. [...]
[...] Mais les hypothèses que l'on trouve en math se retrouvent d'une certaine manière dans toutes les sciences. Henri Poincaré fait donc preuve de conventionnalisme en épistémologie Le concept d'obstacle épistémologique de Bachelard Accéder à la science, c'est connaître contre la connaissance antérieure en détruisant des connaissances mal faites, ce qui explique la notion d'obstacle épistémologique. La science s'oppose à l'opinion et consiste dans un projet de résolution de problèmes. L'esprit scientifique consiste donc à interroger et à problématiser la nature. [...]
[...] Surmonter les obstacles épistémologiques consiste alors à psychanalyser la connaissance. La connaissance sensible est toujours un compromis fautif. La rigueur de la pensée abstraite est une forme de psychanalyse de l'intuition. Conclusion : On trouve chez Bachelard une rupture épistémologique entre l'expérience immédiate et la science, puis une multitude d'obstacles épistémologiques internes aux sciences que l'esprit scientifique doit surmonter à l'aide d'une psychanalyse des intuitions afin de maintenir une authentique démarche scientifique. E. La vérification et la confirmation Si la théorie possède le statut d'hypothèse, se pose alors le problème de la vérification et de la confirmation des énoncés théoriques Le falsificationnisme de Popper Pour Popper, les énoncés théoriques constituant la science ne peuvent pas être vérifiés. [...]
[...] Elle est insuffisante à la science. - L'induction scientifique : elle est réfléchie et dirigée par le savant et a comme pilier la loi de causalité. Elle consiste donc en une méthode appliquée à l'expérimentation afin de dégager la loi de causalité. Le principe fondamental de l'induction scientifique est l'uniformité de la nature. Or cette uniformité s'obtient par l'induction par énumération L'empirisme logique a. Les différents types d'énoncés - Énoncés d'observation (ou protocolaire) : ils décrivent des états de choses directement observables. [...]
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