Cours de Philosophie sur les notions suivantes : « Épistémologie, théorie et expérience ». Ce cours est absolument idéal pour les élèves de terminale, toutes sections confondues, qui préparent le baccalauréat. Il est d'une qualité et d'une rigueur telles que les étudiants en philosophie peuvent parfaitement s'en servir.
[...] Comme les prisonniers ne peuvent tourner la tête, ils ne voient pas derrière eux le sentier étroit qui monte vers la lumière du jour, et en travers duquel on a élevé un muret qui le barre. Sur la hauteur, plus loin, un feu brille : les prisonniers voient projetés, sur la paroi interne, les ombres, les reflets, mais ils croient que les ombres sont les objets eux-mêmes. - Cette allégorie de la caverne nous donne à voir un monde hiérarchisé. - Le plus bas degré est l'image, simple représentation dans l'espace de quelque chose qui n'existe pas nécessairement, qui relève de l'imagination et dont les sophistes maîtrisent parfaitement la manipulation. [...]
[...] Ce rationalisme est sous-tendu par un réalisme puisque le monde obéit à des lois simples, réductibles aux mathématiques et connaissables par le seul raisonnement logique. La théorie est le fruit de la raison qui part à la découverte et à la conquête de la nature. Cette conception rationaliste va profondément marquer la modernité. LE SAVOIR SCIENTIFIQUE COMME RUPTURE ÉPISTEMOLOGIQUE (cf. Bachelard) - On distingue depuis Platon, nous l'avons vu, la connaissance scientifique - connaissance rationnelle ayant pour finalité la vérité et constituant la connaissance authentique - de la connaissance commune ou opinion. [...]
[...] La connaissance scientifique s'accompagne en permanence d'esprit critique. Conclusion - L'expérience est donc désavouée, chez Platon, au nom de la raison et de ses exigences tant intellectuelles que morales et politiques ; la réalité qui correspond au véritable savoir est celle d'un monde transcendant et séparé d'essences pures (les Idées). Le rationalisme cartésien assigne au doute, à l'attention et à la méthode la tâche de fonder la connaissance sur des bases solides et indubitables, de sorte que connaître, c'est à la fois douter et organiser méthodiquement la faculté naturelle de distinguer le vrai du faux. [...]
[...] Nous n'observons pas la nature en soi, mais la nature exposée à notre méthode d'investigation. Il est impossible de parler d phénomène tant que l'on s'abstient de décrire le dispositif expérimental utilisé pour étudier le phénomène. Prenons l'exemple de la propagation d'une particule dans l'espace : le phénomène est ici constitué par le dispositif émetteur, la particule, le milieu traversé, le dispositif récepteur. Il n'y a pas de réalité en dehors des phénomènes (absence de propriétés intrinsèques d'une particule) ; les choses sont en quelque sorte des inventions de l'homme. [...]
[...] Le premier genre de connaissance, ou connaissance acquise par dire” et “expérience vague”. C'est essentiellement la connaissance imaginative ou sensible qui est une connaissance centrée sur le corps propre et relative à sa constitution (c'est ainsi, par exemple, que nous percevons le soleil à portée de main; même un homme versé dans les sciences, qui connaît la vraie distance qui sépare le soleil de la terre, aura exactement la même image du soleil que l'homme le plus ignorant). C'est une connaissance confuse et mutilée qui saisit les choses comme des fragments discontinus de la réalité, sans les rapporter à l'ordre nécessaire des choses qui les rend intelligibles. [...]
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