Commentaire d'un extrait de Lettre à Ménécée d'Epicure, sur la nécessité de philosopher.
[...] Pour Epicure cette libération recouvre principalement 2 aspects : la crainte des Dieux et la crainte de la mort, qui sont les deux premiers éléments de son enseignement. Les 2 autres thèses qui forment le tretrapharmakon (quadruple remède) d'Epicure sont que l'on peut supporter la douleur et atteindre le bonheur. Dans le cas du vieillard, il s'agit surtout de se libérer de la crainte du passé, en puisant dans celui-ci tout le bien qui y demeure. La réactivation des bons souvenirs apaise les douleurs. [...]
[...] Il pose sa thèse, à savoir que la philosophie coïncide avec le bonheur, et couvre les aspirations humaines de façon exhaustive, puisqu'elle s'adresse aussi bien au jeune homme qu'au vieillard. Le jeune homme a en effet tendance à croire que la philosophie nécessite de la maturité et qu'il lui faut donc attendre avant de la pratiquer sérieusement. De même le vieillard a tendance à penser que la philosophie nécessite d'avoir du temps devant soi, et que pour lui, il est donc trop tard pour changer quoi que ce soit. [...]
[...] Epicure donne des conseils, mais ces conseils valent aussi pour lui- même. Conclusion Pour Epicure nous devons vivre en étant attentif au présent, sans regrets concernant le passé, ni craintes pour l'avenir. La philosophie est l'exercice consistant à vivre pleinement le présent de la vie de façon à chasser le vide du retour sur le passé ou de l'attente irraisonnée du futur. Intérêt philosophique L'intérêt philosophique de ce texte est, comme le dit si bien Horace, de nous inviter à savourer l'instant présent (carpe diem), en étant le moins curieux de l'avenir (quam minimum credula postero) et anxieux du passé. [...]
[...] Epicure : Lettre à Ménécée chapitre 1 Commentaire du texte Introduction Comme chacun sait, Epicure est un philosophe de l'époque hellénistique, qui fonda à Athènes une école (le Jardin) concurrente de celles de Platon (l'Académie) et d'Aristote (le Lycée). Sa lettre à son disciple Ménécée, traite de l'éthique sous la forme d'une exhortation. Mais avant d'exposer sa thèse principale, à savoir que le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse Epicure pose la nécessité de philosopher, c'est-à- dire de s'occuper de la santé de son âme, de la même façon que la médecine traite de la santé du corps. [...]
[...] Epicure, Lettre à Ménécée : la philosophie à tous les âges Commentaire de Philosophie portant sur un extrait de la Lettre à Ménécée d'Epicure relatif à la nécessité de philosopher. Texte étudié «Même jeune, on ne doit pas hésiter à philosopher. Ni, même au seuil de la vieillesse, se fatiguer de l'exercice philosophique. Il n'est jamais trop tôt, qui que l'on soit, ni trop tard pour l'assainissement de l'âme. Tel, qui dit que l'heure de philosopher n'est pas venue ou qu'elle est déjà passée, ressemble à qui dirait que pour le bonheur, l'heure n'est pas venue ou qu'elle n'est plus. [...]
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