écologie, crise environnementale, besoins fondamentaux, Hans Jonas, Martin Heidegger, savoir scientifique
Aujourd'hui, la crise environnementale est plus que jamais au coeur de l'actualité. En effet, la nature est devenue vulnérable à cause des actions humaines et des techniques modernes. C'est pourquoi le savoir et l'action doivent s'allier pour déterminer ce qu'il convient de faire pour que l'homme puisse évoluer sans conduire à sa disparition. L'homme est capable de se détruire, mais il lui est également possible de réagir en se responsabilisant devant les conséquences de ses actions.
[...] Certes, il est impossible de prédire l'avenir mais une connaissance maximale des conséquences de nos actions permettrait d'établir une connaissance de ce qui convient ainsi que de fonder une éthique d'aujourd'hui. L'homme doit avoir une vision rationnelle et volontaire de l'avenir. Actuellement, la technologie évolue plus de manière émotionnelle. On crée pour rencontrer un désir qui provoquera une satisfaction éphémère qui compte plus à nos yeux que les conséquences de la technologie à long terme sur l'environnement. Être aujourd'hui, c'est être remplaçable. [...]
[...] L'homme doit avoir connaissance de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes afin d'élaborer une éthique d'aujourd'hui qui se soucie de l'avenir et qui a pour objectif de le protéger des conséquences de nos actions actuelles pour les générations à venir. Par conséquent, nous devons faire preuve de lucidité via notre conscience morale, en faisant la distinction entre le bien et le mal et en envisageant à long terme les conséquences de nos actes, des progrès techniques sur la vie humaine et sur l'environnement. La technologie ne doit pas prendre le contrôle sur l'homme. [...]
[...] L'homme veut maîtriser une technique qui échappe de plus en plus à son contrôle et ne mesure pas les conséquences de ses actions à long terme. Quant au savoir philosophique, il peut s'étendre à toutes choses contrairement aux sciences comme la chimie, la physique Selon Heidegger, la physique est à l'origine de la technique sans âme. La philosophie défend l'idée d'une paix entre l'esprit et la nature pour laquelle l'homme devra renoncer à beaucoup de choses auxquelles il a droit par habitude. [...]
[...] En effet, par ses actions, à la suite d'une évolution incontrôlée de la technologie, l'homme s'autodétruit et met en danger l'existence des générations futures. La nature produisait autrefois pour permettre à l'homme de vivre, de satisfaire ses besoins fondamentaux. Maintenant, la nature ne produit plus car l'homme la détruit pour satisfaire des besoins qui s'éloignent souvent de nos besoins fondamentaux. De plus, cette crise environnementale a été l'objet d'une ignorance de la part des savoirs scientifiques qui ont pour rôle aujourd'hui de reconnaître leur responsabilité en se mobilisant afin de préserver les générations futures des conséquences des actions passées. [...]
[...] La tradition disparaît, les techniques évoluent au détriment de notre environnement. Selon Martin Heidegger, avec la technologie moderne, l'homme est « oublié » et « mis à disposition » . D'où l'importance de prendre ses distances avec elle. Il est donc primordial d'instaurer une éthique du futur qui accorde de la valeur à « l'être humain » via la conscience et le savoir scientifique qui doit se mettre au service de l'humanité et non au service des besoins artificiels de l'être humain. II. De quoi pouvons-nous être responsables ? [...]
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