Dissertation de Philosophie sur le thème du doute : "Peut-on douter de tout ?".
[...] L'hypothèse énoncée par Descartes serait donc impossible à réfuter. Pourquoi le doute, nous permet-il de comprendre que le non est nécessaire au oui ? Le doute peut être considéré comme un non une négation face à une proposition que l'on a pu nous faire. Le doute est la première étape de toute réflexion. Il faut tout d'abord refuser les préjugés et toute affirmation non démontrée que l'on peut recevoir. Il est nécessaire à tout Homme de s'affirmer en refusant toutes les idées, les vérités. [...]
[...] Le doute devient à ce moment justifié. Donc notre esprit nous incite à ne pas choisir, c'est ce que l'on pourrait appeler la liberté d'indifférence. Cette liberté admet la possibilité de ne pas faire de choix. Douter, c'est stagner dans l'indifférence, dans la non compréhension. Ce doute nous amène à ne pas entreprendre de recherches face à la vérité. Cette question sur le doute se lie à une autre question qui est, doit-on tout démontrer. Quelqu'un qui doute ne cherchera pas forcément à entreprendre une recherche de la vérité et donc d'entreprendre un raisonnement, une démonstration pour démontrer que telle chose est vraie. [...]
[...] Ce doute de l'existence est l'on peut dire, le doute premier auquel tout Homme est confronté. La définition du mot exister dans le Robert est vague : avoir une réalité Cela illustre bien la difficulté que l'Homme peut avoir. Qu'est-ce qui me prouve que je ne suis pas une illusion ? Descartes nous propose dans Première Méditation Métaphysique une solution quant à cette question. Dans le doute méthodique, Descartes doute de son existence mais trouve une réponse concrète et pertinente : si je doute, c'est qu'à cet instant je suis en train de penser. [...]
[...] On ne peut pas douter des sciences rationnelles. Descartes affirme que le réel et le vrai résistent au doute. Lorsque l'on adopte un raisonnement complet, logique pour démontrer que telle chose est vraie alors il nous est impossible de douter que cette chose est fausse. La démonstration est donc plus forte que le doute. On est obligé d 'admettre la vérité qui est logique. Comme la vérité exige la non-contradiction, le simple fait de douter, c'est la remettre en cause. [...]
[...] Si l'on prend par exemple quelqu'un qui a des préjugés : on peut dire que cette personne tombe dans l'erreur car elle n'a pas pris la peine de réfléchir et donc de dire non au moment où quelqu'un lui a affirmé cette prétendue vérité. Le doute pourrait donc être qualifiée d'attitude positive. En conclusion, nous pouvons dire que premièrement nous doutions de l'utilité du doute car nous pensions que le doute n'était qu'une attitude de retrait, de stagnation dans l'indifférence. Or nous avons pu nous apercevoir que le doute était une attitude positive lorsqu'elle n'est que transitoire. Pendant cette période de doute, la réflexion qui est entreprise permettra d'atteindre la vérité. Le non est donc le versant indissociable du oui. [...]
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