En s'employant à la tâche dans son travail, l'homme rêve ainsi souvent de moments de détentes, de temps libre et exhorte celui-ci qui est perçu comme une contrainte nécessaire à sa survie. On peut donc se poser la question s'il en est obligatoirement ainsi et si la nécessité de travailler représente une limitation de la liberté de l'homme.
[...] Le travail est en fait une des conditions nécessaires à l'éveil de la conscience de soi, en effet, selon certains courants philosophiques, on ne prend conscience de soi qu'une fois avoir rencontré des résistances dans l'espace nous entourant. Ainsi, l'obstacle qu'est le travail nous permet de prendre conscience que notre liberté n'est peut-être pas aussi étendue que notre conscience le voudrait. II. La nécessité de travailler est un élément d'accès à la liberté de l'homme La nécessité de travailler oblige donc l'homme à se discipliner et à persévérer dans ses efforts quotidiens. Ainsi, cette nécessité ne limite pas la liberté naturelle mais libère au contraire des contraintes extérieures car il devient possible de les sublimer. [...]
[...] Conclusion : La nécessité humaine est d'abord vécue comme une barrière extérieure mais, limitée, elle peut se révéler être structuratrice du développement de la liberté humaine. En effet, nous avons pu constater que la nécessité de travailler est un accélérateur pour l'homme puisqu'il lui a permis d'une part de se libérer matériellement mais aussi intellectuellement, le travail lui ayant permis d'améliorer sa vie et de stimuler ses compétences. Il faut tout de même mesurer cette relation qui aujourd'hui a du mal à se mettre en place. [...]
[...] La pensée marxiste corrobore tout à fait le rapport du travail à la liberté. Ainsi, Marx critiquait à son époque le capitalisme car il voyait d'un très mauvais œil le fossé séparant les riches qui vivaient de leurs rentes et profitaient d'avantages matériels et culturels d'un côté et les prolétaires qui subissaient le rythme de leur travail, le produit de celui- ci leur étant littéralement volé. Le communisme voulait donc permettre à chaque individu de libérer sa force de travail et ses compétences pour les mettre au service de la société toute entière. [...]
[...] Ainsi, le travail permet à l'homme de découvrir en lui des compétences qu'il n'aurait pu imaginer. Le travail libère donc des énergies qui sommeillaient en lui, développant ainsi le savoir-faire, l'intelligence et l'ingéniosité chez l'homme. La nécessité de travailler, à la base condition essentielle à la survie de l'homme, devient un élément culturel à part et acquiert donc une grande dimension dans la quête de la liberté humaine. Le travail est donc perçu comme une nécessité, dans le sens d'une vertu et non d'une simple contrainte. [...]
[...] Sujet : La liberté humaine est-elle limitée par la nécessité de travailler ? Introduction : En s'employant à la tâche dans son travail, l'homme rêve ainsi souvent de moments de détentes, de temps libre et exhorte celui-ci qui est perçu comme une contrainte nécessaire à sa survie. On peut donc se poser la question s'il en est obligatoirement ainsi et si la nécessité de travailler représente une limitation de la liberté de l'homme. Nous pourrons donc constater que, si elle constitue une limitation de la liberté naturelle, l'obligation de travailler peut aussi se révéler être une dimension importante de la liberté de l'homme, mais seulement si cette dernière ne se change pas en aliénation de l'homme par l'homme. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture