[...] Premièrement, la science ou la physique engendre le progrès de la technique.
En effet, la science nouvelle n'est pas seulement spéculative, elle est aussi pratique. Il est important, dans un premier temps de rappeler que les nations de « théorie » et de « pratique » sont opposées. Le « théorique » relève simplement de la connaissance alors que le « pratique » relève de l'action. On peut dire que dans toute science, il y a nécessairement une partie théorique car la science cherche à comprendre et à connaître. Le but du physicien par exemple, c'est d'expliquer des phénomènes naturels. Or pour les expliquer, il faut fonder ses explications sur des principes théoriques. Toute science est donc théorique. Mais il y a des sciences qui sont purement théoriques, sans applications possibles ; Descartes les désigne comme spéculatives. C'est une accusation contre la physique ancienne d'Aristote (l'adversaire de Galilée, de Pascal et de Descartes, c'est Aristote !). Or la physique enseignée dans toutes les écoles, c'est celle d'Aristote. La physique moderne va donc se constituer en rupture avec cet enseignement. Quelle est alors la nouveauté de la physique moderne ? La physique d'Aristote est purement quantitative, on ne mesure pas les phénomènes, on n'explique pas le comment mais on essaie de comprendre la nature des choses. La physique moderne, elle, va s'appuyer sur les mathématiques, c'est une physique quantitative qui permet la mesure des phénomènes. La mesure va permettre au physicien d'agir sur les choses et d'introduire le calcul. En calculant les effets, on va pouvoir calculer des applications : exemple de l'optique. (...)
[...] Comment la pensée technique peut-elle se retourner contre l'homme ? Tout d'abord, on assiste à la mécanisation du travail, on parle maintenant de travail à la chaîne. Le travail va être déshumanisé car il y a une organisation technique du travail. L'homme va travailler pour la machine, il va donc travailler comme la machine ( de manière répétitive et mécanique, c'est à dire sans faire appel aux facultés proprement humaines : pensée, réflexion . Le travail est encore plus douloureux car l'homme est soumis à la machine ; étant soumis aux machines, il travaille comme une machine donc il y a opposition entre travail artisanal et travail avec machine. [...]
[...] Il y a alors une différence entre le savoir faire et le faire. Ce n'est pas parce que l'on a le pouvoir de faire que l'on doit faire nécessairement ! Mais si on dit que le pouvoir faire, c'est nécessairement faire, nous perdons le contrôle de nos techniques et donc l'homme devient esclave de sa science. Exemple : l'art de la médecine : serment d'Hippocrate. Celui qui a le pouvoir de guérir a aussi le pouvoir d'empoisonner ! Ce pouvoir doit alors être contrôlé par une éthique. [...]
[...] Le progrès technique est une condition du bonheur de l'homme. D'abord, l'invention des machines va faciliter la vie de l'homme. L'invention d' une infinité d'artifices donc de machines est présente dans les textes de Descartes. Le développement de la mécanique va rendre possible le machinisme donc les machines vont se substituer au travail des hommes : c'est la force mécanique qui est utilisée dans les machines. Avant, les machines, les besoins de l'homme n'étaient pas ou peu satisfaits. L'homme n'était même pas assuré de manger à sa faim, il devait travailler durement tandis qu'avec la mécanisation, l'homme va pouvoir enfin satisfaire ses besoins et se détacher des tâches les plus pénibles. [...]
[...] Répandre les sciences, c'est travailler au bonheur de l'homme. Une véritable vocation, le fait de consacrer sa vie à la science ou à la philosophie. Avec Descartes, nous sommes au point de jonction entre la science et la religion. L'amour de Dieu et des autres : la loi de la charité qui donne sens à la vie chrétienne. Sa vocation scientifique s'accorde avec cette loi car faire progresser les sciences, c'est travailler au bonheur de l'homme : la science va avoir des applications pratiques à l'homme. [...]
[...] Le but du physicien par exemple, c'est d'expliquer des phénomènes naturels. Or pour les expliquer, il faut fonder ses explications sur des principes théoriques. Toute science est donc théorique. Mais il y a des sciences qui sont purement théoriques, sans applications possibles ; Descartes les désigne comme spéculatives. C'est une accusation contre la physique ancienne d'Aristote (l'adversaire de Galilée, de Pascal et de Descartes, c'est Aristote Or la physique enseignée dans toutes les écoles, c'est celle d'Aristote. La physique moderne va donc se constituer en rupture avec cet enseignement. [...]
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