Un grand classique en matière de philosophie au lycée.
En effet, il reprend une grosse partie du programme et permet un test de connaissance pour l'ensenble des professeurs.
Si la question des rapports entre liberté et devoir peut sembler problématique, c'est que nous avons tous tendance à croire spontanément que la liberté consiste à agir sans règles ni principes oubliant peut-être que l'absence de lois pourrait conduire à une situation dans laquelle la violence régnerait.
Il n'empêche qu'au moins en apparence, liberté et devoir sont des notions qui s'opposent dans la mesure où la liberté se définit par le fait de pouvoir agir sans contraintes tandis que le devoir est synonyme d'obligation (donc souvent perçu comme une entrave à la liberté).
Mais penser ainsi n'est-ce pas confondre l'obligation et la contrainte, l'obéissance et la soumission ?
Idéal pour les dissertations en classe de terminale et pour les révisions du bac.
[...] L'enjeu, c'est de savoir où se trouve la liberté. Est-ce l'obéissance aux règles ou la transgression des règles ( ou l'absence de règles). - Pour les partisans du juste selon la nature, il faudrait exercer ses facultés naturelles, il faudrait donner libre court à sa liberté individuelle. Si on possède la force ou la ruse, il est alors juste d'imposer sa volonté aux plus faibles car on ne fait qu'appliquer sa nature. - Pour les partisans du juste selon la loi, il faudrait limiter sa liberté naturelle pour rendre aux autres ce qui leur est du. [...]
[...] Il ne peut y avoir de liberté véritable sans devoir. En fait, la liberté de l'homme ne peut se définir par la démesure. Pour Marc-Aurèle ( qui appartient à l'école stoïcienne avec également Sénèque, Epictète . il n'y a pas de bonheur sans vertu. Chaque matin, nous devrions nous poser la question suivante : Que ferons nous de notre journée ? On a un appel du devoir : c'est pour faire oeuvre d'homme que je m'éveille ».L'homme a pour devoir d'assumer sa propre nature. [...]
[...] Premièrement, on peut affirmer sa liberté en refusant tout devoir. Les exigences morales peuvent être perçues comme contraintes. Dans quel cas peut-il y avoir confusion entre morale et contrainte ? Lorsque l'on défini la morale par rapport aux coutumes, aux moeurs, au droit positif. La morale ne repose dès lors plus sur l'autonomie de la raison mais se caractérise plutôt par une pression de la société. La morale serait alors ce qu'impose la société à un individu. Selon Durkheim (sociologue), les faits moraux peuvent être considérés comme des faits sociaux. [...]
[...] Le devoir est l'expression de la liberté d'un être raisonnable mais c'est aussi le moyen par lequel on devient plus libre . Deux notions interviennent ici : Responsabilité : Etre responsable, c'est être l'auteur de ses actes ( agir par soi-même), c'est répondre de ses actes . C'est une notion liée à celle du libre-arbitre. Moralité : valeur morale de l'acte. Cette notion va rendre possible le mérite ou le blâme. On est méritant si on a choisi de faire quelque chose. Il n'y a pas de mérite ou de blâme que si il y a responsabilité donc liberté. [...]
[...] Tout d'abord, il ne peut pas y avoir de devoir sans liberté. En effet, agir par devoir, c'est agir par soi-même. D'où l'opposition entre contrainte et obligation. La contrainte étant extérieure et l'obligation intérieure. On agit parce que l'on juge être tenu d'agir : ceci constitue un acte par devoir. C'est ce justement qui nous fait agir. Là où il a devoir, il y a conscience de l'acte. L'acte moral a trois conditions : - la raison qui nous permet de comprendre ce qui est juste de faire dans telle ou telle situation. [...]
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