Dissertation de philosophie sur le sujet : "Suffit-il de parler la même langue pour se comprendre ? ".
[...] Le langage peut même servir d'instrument pour manipuler quelqu'un et lui faire faire une action qu'il n'aurait jamais accomplie s'il avait mieux saisi l'intention de nuire à l'origine du discours qui lui a été tenu l'inaptitude du langage à exprimer les sentiments singuliers. Mais il y a des raisons plus fondamentales aux incompréhensions générées par la pratique du langage, raisons qui tiennent à sa nature même. Parce qu'il est abstrait et général, le langage ne peut rendre compte de la singularité de nos états subjectifs. [...]
[...] Aristote est l'auteur d'une rhétorique et d'une poétique dont se réclama, au XVII ème siècle, la littérature classique. Biographie et bibliographie de Bergson (1859-1941) : Philosophe français. Son retour conscient et réfléchi aux données de l'intuition influença notamment Péguy et Proust. Matière et Mémoire (1896) ; Le Rire (1900) ; L'évolution créatrice (1907) ; Les Deux sources de la morale et de la religion (1932). Prix Nobel de la littérature en 1927. [...]
[...] Suffit-il de parler la même langue pour se comprendre ? Le sujet posé nous invite à nous demander si le fait de communiquer en nous référant au même code linguistique permet une compréhension réciproque véritable. Sans doute, la possibilité d'une compréhension mutuelle présuppose-t-elle que l'on se soit accordé sur l'existence d'un code linguistique commun : mais cela n'est qu'une condition nécessaire. Car si je ne peux comprendre les propos d'autrui que dans la mesure où je parle la même langue que lui, cela ne signifie pas forcément que je sois en mesure de comprendre sa personnalité tout entière, c'est-à-dire ce qu'il est indépendamment même de ce qu'il veut bien me dire. [...]
[...] Après la mort de son père, Nicomaque, médecin du roi, Aristote se fixe à Athènes, où il suit durant vingt ans les leçons de Platon. A la mort de son maître il se rend à Atarnée, en Mysie, où il épouse la sœur (ou la nièce) d'Hermias. En 343, il est précepteur d'Alexandre le Grand ; il revient à Athènes en 335, où il fonde l'école du Lycée, nommée aussi péripatéticienne, parce que le maître donnait ses leçons en se promenant avec ses élèves. A la mort d'Alexandre Aristote se réfugie dans l'île d'Eubée. L'aréopage le condamne à mort. [...]
[...] Le traité Du ciel inaugure la cosmophobie. Toutes ces descriptions s'inscrivent dans un système de Physique profondément vitaliste : tous les être sont animés, et la pierre qui tombe est animée du désir de rejoindre son lieu propre le centre de la Terre. Le mouvement ne s'explique pas du dehors, par le choc mécanique, mais du dedans, par la force interne, ou forme substantielle des corps. Tel est le dynamisme aristotélicien. ð Cette systématisation des phénomènes se fonde sur une métaphysique qui explique le dynamisme à partir d'un rapport de la forme à la matière, de l'acte et de la puissance. [...]
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