Dissertation de philosophie respectant la méthode et les exigences du baccalauréat. Sujet : "Pourquoi désirer ce qui n'est pas nécessaire ?" Problématique : Qu'apporte à l'homme le fait de désirer ce qui lui est superflu ?
[...] De plus, selon la doctrine stoïcienne, désirer ce qui n'est pas nécessaire serait désirer ce qui ne dépend pas de nous. En cela, désirer ce qui ne dépend pas de nous est mauvais car le stoïcisme veut que l'homme s'en remette à son destin, il faut donc qu'il limite son désir pour atteindre la sagesse et la liberté absolue. Dans la même idée, Kant, dans son discours sur l'origine des fondements des mœurs, affirme que l'homme est avant tout un être de raison, ce qui le distingue de l'animalité. [...]
[...] Le désir est aussi contingent, l'homme peut donc décider de le satisfaire ou non par le biais de sa volonté. Mais un désir non satisfait amène une frustration. De même, désirer ce qui n'est pas nécessaire c'est désirer le superflu, de ce dont l'homme peut se passer. Le sujet peut aussi nous faire comprendre que ce qui n'est pas nécessaire peut s'apparenter à l'impossible, c'est-à-dire à ce qui ne peut pas être. Par là, désirer ce qui n'est pas nécessaire est un facteur d'inventivité et de créativité. [...]
[...] Pourquoi désirer ce qui n'est pas nécessaire ? Chez l'homme, le désir de gloire, de fortune et de pouvoir est fréquent. Tous les moyens sont bons pour venir à bien de ce projet de la télé réalité à la page personnelle sur Internet Le but ultime de ces opérations est de faire que l'homme connaisse le bonheur par le biais de l'admiration, de l'argent et de la reconnaissance. Cependant, ces désirs autoproduits, de l'ordre de la cupidité et de l'avarice font de l'homme un être perfectible et l'éloignement peu à peu de la sagesse. [...]
[...] Cela l'amène forcément à désirer ce qui n'est pas nécessaire à un moment donné. Désirer ce qui n'est pas nécessaire peut aussi bien apporter le bonheur ou le malheur tout comme désirer ce qui est nécessaire peut amener une satisfaction dans la médiateté ou un désir triste. Par conséquent, désirer ce qui n'est pas nécessaire ne change pas réellement la nature de l'homme, si ce n'est sa perfectibilité et sa capacité à créer et à inventer. Nous retiendrons donc que désirer ce qui n'est pas nécessaire est bénéfique car autrement, l'homme se suffirait à lui-même et ne connaîtrait pas le progrès. [...]
[...] Enfin, si on entend par ce qui n'est pas nécessaire, l'impensable, cela s'ajoute à l'idée de perfectibilité de l'homme car l'impensable, c'est le moralement inacceptable. Désirer ce qui n'est pas nécessaire peut donc être un bien mais aussi un mal. A la question : Pourquoi désirer ce qui n'est pas nécessaire ? nous pouvons répondre que c'est dans la nature de l'homme de désirer ce qu'il n'a pas. De plus, la régression à l'infini du désir lui permet de repousser toujours plus loin les limites de ses désirs. [...]
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