Philosophie du désir, homme, mortel, force du désir, Gaston Bachelard, Jean-Jacques Rousseau, Spinoza, stoïciens, Freud, Hegel, morale, conscience, satisfaction du désir
La vie m'apprend que je désire ce que je ne possède pas. Ainsi c'est dans la déception, la souffrance et l'ennui que le désir se fait le plus sentir. Nous disons souvent qu'il ne faut pas prendre ses désirs pour la réalité, car celle-ci est parfois moins belle que dans notre imagination. Cette insatisfaction s'explique par le fait que l'homme souvent ne désire pas ce dont il a besoin, ainsi le problème est de s'interroger si le désir peut se satisfaire d'une existence réelle.
[...] Mais dès lors que je désire une voiture que je trouve spéciale, car je ne veux pas acheter n'importe laquelle, mais une de marque et de couleur qui correspond la mieux à mon rêve, cela me pousse à les désirer et les posséder quoi qu'il arrive. Ces biens nommés désir sont présents dans l'angoisse existentielle de l'homme. L'homme fragile comme un roseau cherche le bonheur sans savoir comment le trouver pour oublier sa finitude. L'homme se tourne vers un divertissement qui selon Pascal est « une occupation violente et impétueuse qui les détourne de penser à soi ». [...]
[...] Quel est donc le rôle de la philosophie dans la satisfaction du désir ? Faut-il accepter et se contentait de la réalité pour satisfaire un désir au bien peut-on parvenir à une force qui libérerait et sublimerait le désir pour qu'ils accordent à l'homme un bonheur durable et une liberté éternelle ? Dans un premier temps nous verrons que le fait te renoncer à ses désirs et d'accepter la réalité telle que nous la percevons ne suffit pas pour que le désir puisse satisfaire de la réalité, nous montrerons alors comment et par quel moyen peut-on faire du désir un contentement durable et inaltérable. [...]
[...] La morale et notre conscience ne me permettent pas de me contenter des désirs ? Pourquoi projette-t-on les désirs dans la réalité ? Pour acquérir le bonheur, la meilleure des solutions est de maîtriser ses désirs. Celui qui est gouverné par les désirs est un être aliéné. Le désir peut donc être assimilé à l'essence de l'homme qui ne se satisfait pas de la réalité, car l'homme est doué de sagesses. L'Homme ne désire pas parce qu'il lui manque un objet, mais parce qu'il est vivant, le désir nous donne une existence. [...]
[...] L'imagination est donc nécessaire, car elle introduit un point de vue du monde plus satisfaisant, car elle répond au mieux à nos désirs, cependant l'imagination est le désir à l'infini et notre réflexion vient du fait que la réalité ne correspond à ce que l'on croit. L'imagination se détache du réel. Faut-il vivre dans le pays des chimères pour être heureux ? Ne peut-on pas se satisfaire de la réalité telle qu'elle est ? ne faudrait-il pas maîtriser l'imagination ils sont contentés étant donné que maîtriser et réduire les désirs est la possibilité de trouver un dénouement heureux. Certains philosophes pensent qu'il faudrait mieux renoncer et supprimer les désirs. Si non alors pourquoi serait-il préférable de maîtriser les désirs plutôt que de lui supprimer. [...]
[...] Selon Rousseau on jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère. En effet le désir est une agitation nécessaire et décevante parce qu'elle ne se rapproche pas de notre imagination. L'imagination a un pouvoir quasi magique, car il possède une illusion qui nous passionne et née dans un fantasme qui peut nous rendre violents. Notre vertu peut rentrer à l'école du vice. Dans Manon Lescaut de prévôt, le jeune des Grieux se met à tricher dans les jeux de hasard alors qu'il était devenu croyant. [...]
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