Le désir peut être compris comme une faiblesse dans la mesure où il est l'expérience d'un manque ; il manifesterai notre limitation, le fait que nous ne sommes pas auto suffisants. Il manifesterait donc un défaut de l'homme. D'un autre coté, cet inachèvement est ce qui nous met en mouvement et en ce sens le désir peut être compris comme une force créatrice. Le désir est manque, c'est comme s'il existait un objet préalable qui serait éprouvé comme un manque et que nous aurions envie de retrouver. Mais ne peut-on soutenir que c'est le désir qui crée le désir ? Pour Spinoza , « nous ne désirons pas une choses parce que nous jugeons qu'elle est bonne mais au contraire nous jugeons qu'elle est bonne pour ce désir ». Le bien à poursuivre n'est pas défini mais il est relatif à (...)
[...] Elle prône donc la tempérance. Callicles dénonce la faiblesse de la masse qui la rend vertueuse. C'est par impuissance et ressentiment que la plupart des gens vont soutenir la morale commune. Il dénonce le fait que ce ne soit qu'un artifice de la masse pour les plus forts, ceux qui s'acceptent. La masse réussit à inverser la hiérarchie naturelle. Elle prend le pouvoir sur les forts et leur impose des limites par les lois et la morale de l'éducation Critique de la loi : Selon l'ordre naturel, les forts devraient dominer les faibles or dans une démocratie c'est la masse qui est au pouvoir (ordre renversé). [...]
[...] Les passions dépendent de l'intérieur du sujet. Si on parvient à une harmonie intérieure, on peut gouverner nos désirs, chaque partie de l'âme en accord, à sa place. Pour Platon, la raison doit dominer les désirs en s'aidant de l'ardeur car c'est elle qui peut nous indiquer notre véritable intérêt. Le thumos doit être au service de la raison pour combattre nos désirs. Ils ne doivent pas s'allier à l'epithumos contre la raison pour être assouvis. Les désirs doivent être soumis à la raison ; c'est pourquoi pour Platon chaque partie tend vers quelque chose. [...]
[...] Tous les phénomènes du monde peuvent s'expliquer par la physique. la mort n'est rien pour nous : il n'y a aucun rapport entre la vie et la mort. Tant que j'existe, la mort n'existe pas. Quand elle est là, je n'y suis plus. La mort n'est pas à craindre car elle n'a aucun rapport avec ma vie. La seule dimension réelle est celle que je vis ici maintenant peut importe l'age, seul le plaisir compte. Carpe diem il faut se délivrer de la mort pour se consacrer aux plaisirs simples qui permettent le bonheur. [...]
[...] Le désir désire l'infini, ce que nous ne sommes pas. La quête du désir est située hors d'une expérience. Idée des religions sur le désir, le seul objet d'amour doit être Dieu, il est le seul à pouvoir répondre aux désirs de tout homme. Il est le seul bien infini qui corresponde aux désirs de l'homme. Tant que nous sommes portés sur des objets finis, nous sommes insatisfaits. Le désir des biens infinis serait désir de l'infini. Pour Platon, l'amour manifeste ce désir Le Banquet, Platon : A l'origine, les mortels étaient formés d'entités doubles : homme- homme, femme-femme, homme-femme. [...]
[...] Sartre reprend cette idée dans l'échange du regard. Il y a très vite un rapport de force qui s'installe quand on croise le regard de quelqu'un d'inconnu pour savoir qui baissera le plus vite les yeux. La seule issue possible pour qu'il y ait reconnaissance est la soumission à l'autre de l'un des deux. On passe à un nouveau dialecte : il doit devenir l'esclave de l'autre (rapport du maître à l'esclave). Celui qui se soumet est un objet génial, c'est un sujet capable de se renier comme sujet pour reconnaître l'autre. [...]
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