Cours de philosophie expliquant les conceptions du désir chez les différents philosophes. Les thèses sont très bien expliquées, clairement, précisément, avec de très bonnes références. Document de 5000 mots environ au format Word.
[...] Plutôt que de démontrer la dépendance des objets à son égard, il va montrer l'indépendance des objets. Pour pouvoir me sentir exister, il faut sans cesse que je nie des objets , je fais l ‘épreuve de ma dépendance au lieu de l'inverse. Il n'y a d'objets que pour les sujets. En conservant les objets, je me prouve comme sujet et je suis donc la seule vérité existante. Autrui est-il l'objet du fond de mon désir ? Ce n'est plus la dialectique du désir mais celle de la reconnaissance. [...]
[...] Le désir peut être compris comme une faiblesse dans la mesure où il est l'expérience d'un manque ; il manifesterai notre limitation, le fait que nous ne sommes pas auto- suffisants. Il manifesterai donc un défaut de l'homme. D'une autre coté, cet inachèvement est ce qui nous met en mouvement et en ce sens le désir peut être compris comme une force créatrice. Le désir est manque, c'est comme si il existait un objet préalable qui serait éprouvé comme un manque et que nous aurions envie de retrouver. [...]
[...] La plupart des gens ont peur de l'originalité. La masse est incapable d'assumer ses passions et elle admire ceux qui y arrivent. Elle va donc condamner ces derniers. Elle prône donc la tempérance. Callicles dénonce la faiblesse de la masse qui la rend vertueuse. C'est par impuissance et ressentiment que la plupart des gens vont soutenir la morale commune. Il dénonce le fait que ce ne soit qu'un artifice de la masse pour les plus forts, ceux qui s'acceptent. La masse réussit à inverser la hiérarchie naturelle. [...]
[...] Spinoza : le désir est l'essence de l'homme Il y a le Désir derrière les désirs, il renvoie à ce qui est naturel. Il nous ramène au corps et va plus loin, il met en avant les facultés de l'esprit (imagination). Le désir est corporel, naturel, mais il nous élance vers autre chose mais vers quoi nous tendons ? A quoi aspirons-nous ? Que signifie cette tension, chez l'homme, qui le pousse à avant vers l'ailleurs ? Le désir est ce qui nous ouvre le temps. [...]
[...] Nietzsche verra en le stoïcisme un désir monstrueux ; il y trouve un désir de mort, de néant. C'est renier l'essence même de la vie. *Un certain mépris du corps et une méfiance envers la sensibilité et les désirs qui nous font fauter. Il faut les maîtriser voir les supprimer. Il existe cependant une exception : Epicure qui dit que nos désirs ne sont pas insatiables. la discrimination des désirs Tous nos désirs sont-ils insatiables ? Epicure (grec IV av JC) propose une réponse originale : Certains désirs peuvent être satisfaits et nous satisfaire. [...]
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