Ce texte est un extrait de la correspondance entre Descartes et la Princesse Elisabeth du 15 septembre 1645. Dans ce texte, Descartes, pose une règle : l'homme est unique mais appartient à un tout, qui voit ces intérêts passer avant les intérêts personnels. En effet, selon Descartes, l'homme appartient a un tout et cela pour une question de survie, et il faut favoriser le tout, auquel on appartient, avant sa propre personne (...)
[...] Mais un grand problème subsiste : Qui est de l'homme ou de sa ville celui qui vaut le plus ? Il faut trouver lequel des deux rapporterais le plus, et quel profit la ville pourrait tirer d'un homme plutôt que d'un autre. Mais il ne s'agit pas alors de valeur dans un sens de quantité mais plutôt de qualité. Or, comment pourrait-on quantifier le bien et le mal, la qualité du service ? Voici une limite au raisonnement de Descartes, il semble difficile de juger de la qualité ou valeur de plusieurs actions ou personnes. [...]
[...] Descartes émet une règle, qui semble être la base de sa thèse, l'individu fait partie d'un tout qui passe avant sa singularité. En deuxième partie (de Et il faut toujours préférer jusqu'à vouloir perdre pour la sauver. où Descartes énonce les effets d'une telle règle, il faut faire passer les intérêts du tout avant ses propres intérêts. Enfin, en troisième lieu (de Mais si on rapportait à la fin de l'extrait.), il montre la conformité de sa position, et expose des modalités dans l'application de la règle qu'il a proposé. [...]
[...] Cependant, Descartes affirme tout de suite que l'homme ne saurait subsister seul il ne saurait survivre sans les autres, et donc séparé des autre. On note, donc, ici une contradiction qui permet accentuer sa thèse ; de la mettre en évidence, l'homme n'est que l'élément d'un tout. Il confirme sa thèse par le biais de deux énumérations. La première : l'une des parties de l'univers, et plus particulièrement encore l'une des parties de cette terre, l'une des parties de cet État, de cette société, de cette famille où il part du plus général au plus personnel ; et la seconde énumération : à laquelle on est joint par sa demeure, par son serment, par sa naissance et exprime les liens qui nous unissent. [...]
[...] Puis, enfin, il vante la situation inverse, le fait de servir les intérêts communs en dépit des siens, en évoquant le fait que lorsque l'on aide les autres, on ne se sacrifie pas forcément, et l'on développe ainsi sa vertu et atteint un certain bonheur : ; au lieu qu'en se considérant comme une partie du public, on prend plaisir à faire du bien à tout le monde On trouve enfin une certaine notion d'héroïsme, voire on voudrait perdre son âme, s'il se pouvait, pour sauver les autres par une certaine radicalisation de ces propos qui renforce sa position une dernière fois. Après avoir donc émis cette règle, de valeur morale, l'homme appartient à un tout et il doit en conséquence faire passer ses intérêts personnels après ceux de ce tout, Descartes émets des limites dans sont application et parle de la valeur d'un homme. Mais peut-on juger de cette valeur ? [...]
[...] Or, il semble difficile de juger de la valeur d'un homme, mais simplement sur un plan moral. [...]
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