Le mot démonstration, au niveau étymologique, signifie un discours qui montre la raison quand elle respecte ses propres lois (les lois du raisonnement), et non quand elle montre la réalité extérieure.
La science de la démonstration est la logique. Il faut distinguer être logique, faire preuve de bon sens, et la logique comme science de la démonstration. Le domaine d'application privilégié de la démonstration est les maths ; plus on s'éloigne des maths, plus on démontre et plus on interprète (...)
[...] Le critère de la vérité est donc l'évidence. Il faut toujours diviser un problème complexe en ses éléments non composés (simples). Il faut conduire le raisonnement en suivant l'ordre des raisons, c'est- à-dire, du plus simple au plus composé, ce qui n'est pas forcément l'ordre des choses. L'intuition, est une vue simple de l'entendement. La déduction elle, se déroule dans le temps, elle est un enchaînement d'intuitions, donc pour ne pas se tromper dans la déduction, il faut tout relire de manière interrompue pour avoir une intuition dilatée dans le temps Les limites de la démonstration mathématique Les limites internes Ces limites internes, viennent des notions fondamentales des maths: La notion de définition : Pour Aristote, la définition doit procéder par genre prochain (genre le plus proche) et différence spécifique (différence qui distingue une espèce des autres à l'intérieur de ce genre). [...]
[...] Parmi les faits sociaux, il y a le suicide : le philosophe s'interrogera sur le droit moral du suicide et les raisons de celui-ci alors que le sociologue se posera des questions objectives (qui, quel âge, situation professionnelle, familiale, où, quand Les vérités seront donc des vérités statistiques. [...]
[...] Progressivement, le champ de l'interprétation ne cesse de croître et couvre quasiment tous les domaines. Au niveau des sciences humaines, jusqu'au XIXe, on considérait l'homme comme sujet, puis, il sera considéré comme objet potentiel, sur qui on va appliquer des méthodes scientifiques. La difficulté de ces sciences, c'est que le scientifique risque d'être subjectif, car il est toujours impliqué dans le domaine qu'il étudie. De plus, en tant qu'objet d'étude, l'homme est difficile à cerner car il est libre, donc imprévisible. [...]
[...] La science de la démonstration est la logique. Il faut distinguer être logique, faire preuve de bon sens, et la logique comme science de la démonstration. Le domaine d'application privilégié de la démonstration est les maths ; plus on s'éloigne des maths, plus on démontre et plus on interprète. I. La logique comme science de la démonstration On distingue deux normes de la vérité : La norme matérielle : concerne le contenu de la connaissance (une connaissance est matériellement vraie quand elle correspond à la réalité) La norme formelle : désigne la logique, la cohérence du raisonnement La logique est la science des raisonnements formellement vrais, qui vont être inventés par Aristote, en sachant que Platon avait ouvert la voie. [...]
[...] C'est pourquoi les maths sont un bon entraînement à l'abstraction et à l'intelligible, car le mathématicien est à la foi dans le monde sensible (il construit des figures) et dans le monde intelligible (il les conçoit). Les maths ne s'interrogent pas sur leur propre fondement mais c'est le cas de la philosophie. L'innéisme cartésien : Les êtres mathématiques sont des idées innées, la première semence de vérité que Dieu a mise dans notre âme, et donc des idées que nous concevons par notre entendement seul. L'empirisme : Les objets mathématiques existent dans la réalité. [...]
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