La situation inaugurale de la question qu'est ce que l'homme est une fausse évidence. La tradition philosophique nous montre que les penseurs ont estimé plus pertinent de s'interroger en premier lieu sur la nature et sur le monde. Le philosophe Lucrèce composa un poème intitulé « De natura rerum » - de la nature des choses et non pas de la nature de l'homme. Pour le philosophe matérialiste (...)
[...] Où est l'homme ? Cette question rebondit lorsqu'on aborde celle du genre. En effet, la langue française, comme l'anglais, désigne par le mot homme l'espèce humaine en générale et le genre masculin en particulier terme de femme n'ayant pas cette ambiguïté et désignant le genre féminin en particulier-. La langue française semble suggérer que ce qui est masculin peut être identifié à l'universel alors que ce qui est féminin engagerait à ce qui est particulier et local. La langue serait ici l'écho d'usages sociaux marquée par la domination de genre, celle des hommes sur les femmes. [...]
[...] C'est cette liberté qui donne valeur à la foi, aux péchés et à la rédemption pierre qui tombe et qui blesse ne pèche pas : elle n'a ni liberté ni intelligence L'existentialisme va se revendiquer de l'Humanisme notamment à travers l'ouvrage au titre de proclamation : L'existentialisme est un Humanisme où Sartre revendique la liberté radicale pour l'homme et l'homme seul. Pour l'existentialisme général, ce qui est propre à l'homme, ce n'est pas sa nature, car il en est dépourvue, c'est sa conscience libre. Toute chose qui est, est dans la nature où elle est pour moi. [...]
[...] La question qu'est ce que l'homme ? peut outre sa situation, appeler plusieurs ensembles de critiques. En effet, le terme homme est posé ici au singulier de l'universel. On suggérerait donc qu'il y aurait une nature ou essence qui ferait par participation qu'un certains nombre d'êtres vivants auraient des caractéristiques communes mis à part les différences visibles. Pourtant nous ne voyons pas l'homme, nous voyons des hommes et des femmes, des riches et des pauvres, des peaux foncées et claires, des bien portant et des chétifs . [...]
[...] Exhibant Jésus, il le désigne comme étant l'homme lui-même, sens du terme homo. Pour les chrétiens en effet, la question qu ce que l'homme ? ce transforme en qui es l'homme ? Et cet homme pleinement homme, pleinement dieu est appelé Jésus. C'est le divino humanisme du christianisme que les Eglises appellent incarnation. Celle ci n'est pas l'union de la divinité avec les minéraux –pierre sacrée-, végétaux –voix sacrées-, les animaux –dieux tauroboles- ; mais l'union d'un vrai dieu avec un vrai homme. [...]
[...] La question qu'est ce que l'homme ? est différemment interrogées par le champ religieux. Pour le chrétien, cette question semble inaboutie dans la formulation qu'elle prend. En effet, l'anthropologie chrétienne s'origine dans le texte évangélique, le théologien considère qu'il n'y a rien d'accessoire ou de oiseux dans la révélation, chaque mot, chaque organisation de mot fait sens. C'est pourquoi lorsque Ponce Pilate présente à la foule celui qui va être condamné l'exclamation qui sort de la bouche du gouverneur est Ecce homo ! [...]
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