Dissertation de philosophie traitant le sujet : "Croire, est-ce renoncer à savoir ?". Les notions étudiées ici sont la conscience, le savoir, l'esprit et les perceptions. De plus, présence d'une biographie et d'une bibliographie de tous les philosophes cités (Kant, Descartes...).
[...] Les écrits de cette période sont plus lyriques que rigoureux La période critique (à partir de la Dissertation de 1770), qui représente la philosophie de Kant proprement dite. Elle pose le problème de l'origine, de la nature et des limites de notre connaissance. Son ouvrage le plus célèbre, la Critique de la raison pure (1781), en apportera la solution systématique, en énonçant les principes de l'idéalisme transcendantal. L'ouvrage est divisé en une esthétique transcendantale, ou théorie des jugements de réalité, et une dialectique, ou théorie des raisonnements formels. [...]
[...] Croire est un préliminaire nécessaire à savoir 1. Le savoir est lui-même une forme de croyance Lorsque l'on sait, on donne son accord, son assentiment à une vérité, on y adhère. Or cette adhésion, que l'on peut appeler le sentiment de certitude ressemble beaucoup à celle que l'on ressent dans la foi, la conviction, ou même l'opinion. Il y a donc quelque chose de commun entre le savoir et les différentes formes de croyance. C'est pourquoi Kant, dans la Critique de la raison pure, distingue le savoir, la foi et l'opinion en les appelant tous les trois des façons de tenir pour vrai c'est-à-dire de donner son adhésion ou son assentiment. [...]
[...] En effet, une croyance peut avoir du sens, alors même qu'elle est en dehors du domaine de la vérité. Ainsi les scientifiques ne pourront jamais prouver que Dieu existe ou n'existe pas : cette question échappe à la juridiction de la science. C'est ce qu'exprime Paul Ricoeur à propos du mythe : en perdant ses prétentions explicatives, le mythe révèle sa portée exploratoire et compréhensive, ce que nous appellerons plus loin sa fonction symbolique, c'est-à-dire son pouvoir de découvrir, de dévoiler le lien de l'homme à son sacré. [...]
[...] La morale de Kant est une morale rigoriste, selon laquelle l'homme doit agir par pur respect du devoir. Enfin, la théorie de l'action est elle-même complétée par une théorie de l'œuvre d'art et de la vie au sens biologique, dans la Critique du jugement (1790). Outre les ouvrages cités, es ouvres principales de Kant : Prolégomènes à toute métaphysique future (1783), la Religion dans les limites de la simple raison (1794), Projet de paix perpétuelle (1795), la Métaphysique des mœurs (1797), Anthropologie (1798), Logique (1800). [...]
[...] Croire et savoir ne sont pas sur le même plan 1. Persuader et convaincre Nous venons de voir que croire et savoir étaient liés dans le même contexte culturel. Pourtant, il convient de bien les distinguer au sein de ce même contexte. En effet, le savoir s'adresse à la raison, alors que la croyance ne concerne que le sentiment (par exemple, la foi). C'est pourquoi Pascal, dans De l'esprit géométrique et de l'art de persuader, montre que le savoir et la croyance différent profondément par la façon dont ils s'adressent à l'homme : personne n'ignore qu'il y a deux entrées par où les opinions sont reçues dans l'âme, qui sont ses deux principales puissances : l'entendement et la volonté. [...]
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