Notre époque ne croit plus en l'âme. En effet, quand ce mot est toléré dans des conversations, c'est pour désigner l'ineffable ou quelque chose de mystérieux qui fait la grâce d'un pas de danse, ou bien l'aura, la chaleur, le souffle ou le coeur vivant d'une oeuvre ou encore quelque chose de vague qui relève de l'intime ou du privé, avec une nuance indéfinissable d'émotion et de sensibilité (l'état d'âme, la vague à l'âme). Le domaine de l'âme est réservé à la religion et à la poésie. Quand on veut parler de la vie mentale, on ne parle plus d'âme, on parle de conscience (...)
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