Nous allons étudier les oppositions essentielles des systèmes philosophiques de Pascal et de Descartes concernant la nature humaine. Nous mettrons en avant les contradictions de l'homme.
Nous savons que Pascal pose un sentiment de situation de l'homme dans le monde, il est, nous dit-il, « égaré dans l'univers », c'est un sentiment d'effroi. « Je ne sais qui m'a mis au monde, ni ce que c'est que le monde ». Il n'y a pas d'expression de la subjectivité. Il y a une raison, c'est, nous dit-il « la disproportion de l'homme », il n'est pas en accord avec ce qu'il a à connaître ; il est fini, limité, borné en tout genre. L'objet qui l'entoure est infini (...)
[...] Il y a des gens indifférents au problème de Dieu, cette idée le gêne. Dans une de ses pensées, Pascal fait parler un homme, il se sent prisonnier d'un espace infini. Il y a une mise en scène, une création littéraire, certains passages dans cet ouvrage sont écrits en style poétique, littéraire. Il met en avant les contradictions de la nature humaine. Les contraires sont inconciliables, l'homme est perçu comme un roseau pensant, ni ange, ni bête, l'homme est un entre deux, l'homme qui s'angélise fait preuve d'orgueil, l'autre le rabaisse. [...]
[...] Nous connaissons qu'il y a un infini, et ignorons sa nature L'infini s'oppose au fini, l'existence s'oppose à l'essence. La philosophie est tragique, les ordres de la réalité ne se rejoignent pas. La réalité est discontinue. Nous sommes à la fois sans repères, égarés. Tout s'écoule, tout me fuit ainsi que le suggère Montaigne. Il y a une absence de repères ainsi que le confirmait déjà Héraclite. Nous sommes assignés à une prison. Les contradictions deviennent synonymes de contrariétés, c'est une affaire de langage. [...]
[...] L'homme n'a pas son explication en lui-même, il est désaxé. Il n'a pas inventé mieux que le divertissement. Le penseur met ainsi en avant l'inauthenticité de l'homme. Le thème tragique pascalien Pascal, un penseur tragique Pascal est un penseur tragique, par opposition à la logique et à la dialectique de Platon et de Hegel qui découvrent une pensée qui se continue dans la logique de la continuité de l'être. Au contraire, Pascal pense la discontinuité de l'être, on peut faire un rapport à Racine, celui qui aime est détesté ou non aimé de la personne. [...]
[...] Il insiste sur le côté faible, impuissant de la raison et la critique pour montrer que ceux qui s'appuient uniquement sur la raison aboutissent à un dogmatisme donc il faut montrer l'insuffisance radicale de la raison qui est polymorphe, multiple. Cela ne doit pas aboutir à un rejet de la raison mais, il faut la limiter . Les faiblesses de la raison sont et peuvent être classées en trois catégories, la raison présuppose dans toutes les démarches des principes or, ces principes, la raison ne les a pas acquis par le raisonnement, elle les a tout simplement donnés par sentiment ou par le cœur. Pascal se range du coté des philosophies de l'intuition, cette faculté n'est pas fiable. [...]
[...] Nous mettrons en avant les contradictions de l'homme. Nous savons que Pascal pose un sentiment de situation de l'homme dans le monde, il est, nous dit- il, égaré dans l'univers c'est un sentiment d'effroi. Je ne sais qui m'a mis au monde, ni ce que c'est que le monde Il n'y a pas d'expression de la subjectivité. Il y a une raison, c'est, nous dit-il la disproportion de l'homme il n'est pas en accord avec ce qu'il a à connaître; il est fini, limité, borné en tout genre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture