Ce sujet traite de la responsabilité et se demande si cette dernière est compatible avec l'absence de conscience. Si je n'ai pas conscience de quelque chose, en suis-je néanmoins responsable ou ma responsabilité est-elle annulée ? Est-ce que la non conscience remet en question la responsabilité ?
[...] Il semble donc que je ne puisse pas répondre des actes causés par cette force. Cependant Freud en reste-t-il au constat que l'homme est aliéné ? Découverte et détermination du concept d'inconscient par Freud Freud postule l'existence d'une force qui a des effets psychiques et somatiques. Ainsi, Freud fait un rapide historique des conditions qui lui ont permis de découvrir le concept d'inconscient : de l'hystérie à la psychanalyse. Puis, il y a une présentation de l'esprit humain, avec le Sur- Moi, le Moi et le Ca : cela remet en question la suprématie de la conscience. [...]
[...] Dissertation : Suis-je responsable de ce dont je n'ai pas conscience ? Introduction Ce sujet traite de la responsabilité et se demande si cette dernière est compatible avec l'absence de conscience. Si je n'ai pas conscience de quelque chose, en suis-je néanmoins responsable ou ma responsabilité est- elle annulée ? Est-ce que la non conscience remet en question la responsabilité ? I - En quoi la non conscience est-elle incompatible avec la responsabilité ? Qu'est-ce qu'être responsable de ? Etre responsable de quelque chose, c'est se reconnaître comme l'auteur d'une action. [...]
[...] Etre responsable c'est donc être l'auteur d'un acte issu d'une décision libre. Tout sujet est d'abord reconnu responsable, la responsabilité est première Il n'y a pas de responsabilité cachée. Pour dire "je ne suis pas responsable", il faut d'abord faire face à la question "qui a fait cela?" En tant que sujet nous sommes juridiquement responsables et moralement responsables de nos actes. Donc reconnaître l'action m'est imputable. La question de cette dissertation invite à une réponse négative : comment pourrais-je prendre une décision libre sans en avoir conscience? [...]
[...] La question de la responsabilité devient alors celle de la légitimité ou de l'illégitimité de cette perte : s'il s'agit d'un empêchement ou d'une défaillance, d'une contrainte subie ou d'une faiblesse consentie. Cependant, même en considérant l'hypothèse de l'inconscient de Freud, on se rend compte que la libération est l'issue de la cure. La responsabilité, dans tous les cas que peut prendre l'absence de conscience est donc postulée. Ce postulat rend compte du caractère imputable de nos actions dans le domaine moral comme dans le domaine juridique. [...]
[...] Il ne doit donc pas céder à la mauvaise foi, qui consiste à ne pas affronter la réalité et ses conséquences en prétextant un déterminisme social par exemple ou la faiblesse de la volonté. L'homme a donc à inventer sa propre vie et sa liberté est liée à sa responsabilité. Nous n'avons défini la non conscience que comme une faiblesse de la conscience, mais loin d'exprimer un manque, ne peut-on renverser la forme négative en l'affirmation d'une force positive en moi et qu'on nommerai "l'inconscient"? La question devient alors "suis-je responsable d'un acte provoqué par mon inconscient?" III - L'inconscient est une force d'une nature hétérogène à la conscience. [...]
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