On distingue deux sortes de consciences psychologiques : la spontanée et la réfléchie.
La conscience spontanée est celle qui accompagne toutes les pensées et tous les actes d'une personne et par laquelle ces pensées et ces actes sont simplement éprouvés, vécus par cette personne. Par exemple quand je lis, ma conscience peut être une simple conscience-qui-lit, sans retour sur elle-même (...)
[...] Cette recherche le conduit à donner une position centrale à la conscience de soi. Il décide en effet de se débarrasser de tous les préjugés reçus depuis son enfance : Je pensais qu'il fallait que je rejetasse comme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s'il ne me resterait point, après cela, quelque chose en ma créance, qui fût entièrement indubitable (Discours de la méthode) Ce doute de Descartes est volontaire, systématique et radical. [...]
[...] C'est en particulier l'avis de Nietzche : Si j'ai quelque unité en moi, elle ne consiste certainement pas dans mon moi conscient, dans le sentir, le vouloir, le penser ; elle est ailleurs ; mon moi conscient n'en est que l'instrument Marx prolonge cette vue : ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience et surtout que la conscience est d'emblée un produit social. De même Freud, souligne les illusions dont productrice la conscience lorsqu'elle méconnaît le sens et l'importance de forces psychiques inconscientes qui relèvent du corps. La conscience morale Il ne faut pas confondre conscience psychologique et morale. Il faut savoir que le même mot désigne l'une et l'autre conscience. Ne seraient-elles pas identiques ? [...]
[...] La conscience psychologique Conscience spontanée et conscience réfléchie On distingue deux sortes de consciences psychologiques : la spontanée et la réfléchie. La conscience spontanée est celle qui accompagne toutes les pensées et tous les actes d'une personne et par laquelle ces pensées et ces actes sont simplement éprouvés, vécus par cette personne. Par exemple quand je lis, ma conscience peut être une simple conscience-qui-lit, sans retour sur elle- même : je ne prends pas alors conscience que je lis ; simplement je lis. [...]
[...] C'est dans le même mouvement que je perds conscience de moi-même et de ce qui m'entoure, par exemple lorsque je m'endors. Inversement, reprendre conscience, c'est revenir simultanément à soi et au monde. Pour Sartre, toute conscience est consciente de quelque chose. Il faut selon lui, dénoncer les illusions de la vie intérieure de l'âme, renoncer au mythe de l'intimité, puisque la conscience n'a pas de dedans qu'elle n'est jamais une substance. La critique sartrienne de la conscience nous interdit de concevoir celle-ci comme une chose parmi d'autres : la conscience existe comme liberté radicale. [...]
[...] Pour le sociologue Durkheim, c'est la société qui produit notre conscience morale, laquelle n'est en rien innée. A travers notre conscience, nous obéissons à cette réalité sociale qui nous forme. Pour Freud, c'est le sur- moi, constitué par l'intériorisation des exigences et interdits parentaux, qui est à l'origine de la conscience morale. [...]
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