Cours synthétique de Philosophie sur la notion de conscience. Qu'est-ce que la conscience ? Est-ce un organe de l'esprit ou une faculté de la pensée ? Quelles preuves concrètes attestent de l'existence de cette partie de l'esprit ? Les hommes sont-ils les seuls êtres conscients ?
[...] LA CONSCIENCE La conscience est la condition de tout le reste. Elle rend possible les actions et les pensées. Conscience n'est pas une chose, cela correspond à certaines facultés, certaines expériences sens : moral ou psychologique. La conscience, c'est une chose qui pense La réflexion sur la conscience a commencée avec Descartes : philosophe du XVII Le doute comme méthode : René Descartes ( Discours de la Méthode Souhait de conservation de l'indubitable en faisant passer à toutes connaissances ou toutes hésitations l'Epreuve du doute doutes : le doute sensible qui porte sur les perceptions, le doute intelligible qui porte sur la raison, le doute général qui porte sur toutes les idées. [...]
[...] On doit respecter sa dignité acquise par la conscience de Soi. Kant : Etre un Homme, c'est avoir une dignité. ( règle morale, impératif catégorique, essentiel. De plus cette conscience fait de l'Homme un être autonome (qui obéit à ses propres lois). Par conséquent l'Homme devient responsable car il est conscient. (L'enfant n'est pas conscient : il n'a pas de représentation de Soi). II) La conscience comme relation aux choses Toute conscience est conscience de quelque chose. La conscience est toujours tournée vers quelque chose ( intentionnalité. [...]
[...] ( influence traître de la langue qui a perdu Descartes mais pas Sartre et Kant. CONCLUSION : La conscience est le propre de l'Homme. Mais Nietzsche, puis Freud admettent que le conscient devient modeste : on comprend au XIX que le Moi ne maîtrise pas tout (opposition à la vision de Kant et de Descartes : l'Homme n'est plus pleinement à part). L'Histoire peut l'influencer. Il y a donc des déterminations qui pèsent sur nous sans que l'on puisse les justifier. Freud dira : Le moi n'est pas maître dans sa propre maison. [...]
[...] Conscience = liberté (choix) et non habitude. Par ce choix, L'existence précède l'essence chez l'Homme ou L'Homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. ( Sartre. On ne peut engluer l'Homme dans une essence. Mais la conscience n'agit pas seule. III) La conscience comme relation aux autres Autrui, c'est le médiateur indispensable entre moi (qui vit) et moi-même (moi perçu par moi à l'aide des autres). Sartre. Je suis un être pour soi qui n'est pour soi que par un autre. [...]
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