Le vivant est une donnée qui semble naître précocement chez l'homme. Très vite, le nourrisson distingue ce qui est animé des objets inanimés. De même, l'homme primitif fait l'expérience de la mort et, oppose le cadavre et le corps vivant. Cela pousse à imaginer un principe invisible d'animation : l'esprit ou l'âme.
On peut tout de même se demander si le vivant peut être expliqué à partir des lois de la physique, de la biologie, d'expériences.
La vie se distingue-t-elle de la matière ? Sur quels modèles peut-on expliquer le vivant ? La science est-elle suffisante ? Cependant, la science ne comporte-t-elle pas certaines limites afin d'expérimenter sur une personne humaine ? Certaines manipulations ne devraient-elles pas être condamnables ? (...)
[...] En revanche la physique et la chimie se développèrent en tant que sciences exactes fondées sur la mathématisation des lois de la nature et des protocoles expérimentaux. Puis, au XIX siècle, Lamark crée la première théorie transformiste de la vie, au sens moderne du terme, la biologie. C'est un ensemble de disciplines destinées à obtenir une connaissance rationnelle du vivant. La biologie a permis de rendre compte de certains aspects du vivant tel que la théorie cellulaire. En effet, toutes les cellules sont communes à tous les êtres vivants. [...]
[...] Cependant, pour lui, une connaissance rationnelle du vivant est possible mais il est vain de vouloir expliquer scientifiquement la vie. Cela voudrait-il dire qu'une connaissance scientifique du vivant est impossible ? Bernard propose de baser les sciences de la vie sur l'expérimentation. Ce qui voudrait dire que toute finalité serait exclue de l'étude physiologique du vivant. Il faut tout de même noter que l'unification et la coordination des phénomènes vitaux ne relèvent pas que des seules lois de la physique et de la chimie. [...]
[...] Ce qui suppose que le scientifique se mette à la place de l'autre. De plus, comment une expérience en psychanalyse est valide si on place un home dans une situation qui n'est pas la science habituellement. Où est la vérité ? Ainsi, on ne doit pas diriger un homme sous prétexte qu'on l'étudie objectivement. De même, il faut bien faire la distinction entre une science de l'homme et une science du corps de l'homme. En biologie, on peut faire une expérience sur tel ou tel organe du corps humain dont le but est d'améliorer la qualité de vie mais, moralement parlant on ne peut pas faire d'expérience sur la personne humaine. [...]
[...] Cependant, les pays ne devraient-ils pas se mettre d'accord sur des lois universelles visant à sanctionner les recherches scientifiques poussées à l'extrême, les manipulations dangereuses ? Ainsi, la connaissance scientifique est possible même si les démarches semblent complexes. La vie est une notion évidente. Mais ce terme semble difficile à expliciter, rendre concret. D'autre part, la connaissance scientifique du vivant comporte des limites. En effet, on ne doit pas expérimenter sur une personne humaine, sous prétexte que ce soit pour faire avancer la science, ou rendre ce phénomène plus clair. Le clonage est-il vraiment utile ? [...]
[...] Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ? Le vivant est une donnée qui semble naître précocement chez l'homme. Très vite, le nourrisson distingue ce qui est animé des objets inanimés. De même, l'homme primitif fait l'expérience de la mort et, oppose le cadavre et le corps vivant. Cela pousse à imaginer un principe invisible d'animation : l'esprit ou l'âme. On peut tout de même se demander si le vivant peut être expliqué à partir des lois de la physique, de la biologie, d'expériences. [...]
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