Commentaire philosophique de la « Lettre à Ménécée », du philosophe Epicure.
[...] C'est par ce que la sensation d'une part désigne la transition d'un état vers un autre et que d'autre part, la mort est un néant de sensation que nous ne pouvons pas la redouter comme un passage douloureux. Le modèle de vie épicurien philosophique : Epicure oppose à la crainte commune de la mort, le modèle de la vie philosophique du sage qui se caractérise de deux manières : Premièrement, le sage ne méprise pas la vie, c'est une valeur absolue. Deuxièmement, il considère que la mort n'est pas le plus grand des maux. [...]
[...] Enfin, nous mettrons en évidence l'accès au bonheur. La philosophie est nécessaire pour être heureux, il est nécessaire de pratiquer ses enseignements. L'objectif morale de la philosophie : »prendre soin de son âme La philosophie n'est pas un travail intellectuel, mais un instrument au service du bonheur car elle permet de conduire notre vie. La philosophie n'est pas une affaire se savoir ; pour Epicure, elle est accessible à tous, jeune et vieux. Il faut philosopher dès que possible, autant que la vie dure. [...]
[...] L'objectif de la philosophie est le bonheur. La philosophie s'engage donc comme une recherche du bonheur terrestre : elle est une pratique, un savoir-faire qui s'acquiert par l'expérience. Elle mais qui ne peut attendre toutes ses leçons de l'expérience. Elle est donc une méthode, c'est-à-dire, un raccourci vers le bonheur. La représentation populaire est une représentation source de trouble. Il s'agit pour Epicure de purger le trouble dans les esprits par la clarification des représentations populaires, en premier lieu les représentations religieuses, car elles sont la source principale des craintes humaines. [...]
[...] C'est pourquoi, l'épicurisme construit une morale en terme de calcul des conséquences des plaisirs et des souffrances. Il est important de remarquer que le plaisir qui aboutit à une souffrance peut être rejeté de même, il faut accepter la souffrance si elle aboutit à un plaisir qui la dépasse Se suffire à soi-même La modération nous permet de mieux ressentir l'intensité des plaisirs, des satisfactions même les plus légères. Ainsi, Epicure fonde une morale du consentement à partir encore une fois du principe du plaisir. [...]
[...] Le jardin n'est pas simplement un cadre. C'est la doctrine, la philosophie elle-même. Elle est simple comme un jardin. D'après Epicure, le Salut n'est pas le fait de la cité ; seul l'individu est capable de son bonheur. L'individualisme moral est acquis par la sagesse : un groupe vivra dans un jardin séparément des autres. Or, Platon préconise l'idée de la cité idéale, juste : l'individu ne peut pas vivre heureux en dehors de la cité. Le bonheur collectif est la condition de l'épanouissement collectif. [...]
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