Schopenhauer, philosophie, doute, étonnement, savant Galilée, Thalès, Héraclite, philosophes grecs, Descartes, Aristote, oeuvres philosophiques, méditations métaphysiques
La philosophie est née au VIe siècle avant notre ère avec des philosophes tels que Thalès, Héraclite, etc. La philosophie désigne l'amour de la sagesse. Les Grecs n'avaient qu'un seul mot pour désigner le savoir et la sagesse, car ils pensaient que c'était la même chose. Le savoir est l'ensemble des connaissances sur le monde, les descriptions juste ou fidèle de la réalité ou de son fonctionnement qu'un être humain possède. Quant à la sagesse, elle est relative à l'intelligence, au jugement, au bon sens, à la prudence...
[...] Néanmoins, avec le recul, il a découvert que certaines de ces connaissances étaient fausses. Cela est notamment dû au fait des progrès de la science, car au 17e siècle, il y a une révolution scientifique, le rapport au monde se trouve alors bouleversé. Cette révolution est initiée par le savant Galilée qui découvre que la terre est une planète parmi tant d'autres. Cette découverte impacte les sciences, la religion, etc. Le philosophe René Descartes, pense alors qu'il faut tout reconstruire en partant de zéro, car pour Descartes on peut atteindre la morale scientifique si on a un fondement solide dans les métaphysiques. [...]
[...] Il faut donc faire comme un voyageur perdu dans la forêt, c'est-à-dire qu'il faut choisir une direction aléatoirement et aller toujours tout droit. Néanmoins, le doute ne peut jamais être totalement supprimé. En effet, lorsque l'on commence à philosopher, on peut douter des différentes doctrines exposées par les différents philosophes. C'est le cas de Descartes qui a le souci de parvenir à une certitude absolue qui le pousse à aller plus loin et à remettre même en question la certitude accordée aux mathématiques, à la science, etc. [...]
[...] Descartes évoque cela dans les premières pages de son œuvre philosophique, Méditations métaphysiques, en effet, lorsqu'il était jeune et donc qu'il n'avait pas beaucoup de connaissances sur le monde, la vie, la science, etc. Ces prédécesseurs lui ont inculqué de fausses informations qu'il prenait pour des vérités, car il ne détenait pas suffisamment le savoir. Par conséquent, la tentative de supprimer le doute pousse à une réflexion philosophique. Pour de nombreux philosophes tels que René Descartes, la philosophie commence avec le doute. Descartes prétend de façon très ambitieuse, refuser tout héritage du passé, toute vérité préétablie. Descartes souhaite faire table rase de toutes les opinions que nous avons reçues jusqu'ici comme étant vraies. [...]
[...] Chez le philosophe Socrate, le doute est synonyme de remise en cause de tout ce qui est relatif au savoir. Ainsi, le doute ne peut jamais être véritablement comblé, car il est impossible de tout savoir et surtout de savoir si nos connaissances sont véridiques. Nous venons de montrer que pour Descartes le doute est la condition préalable à toutes entreprises philosophiques. Désormais, montrons que l'étonnement peut également amener à une réflexion philosophique. II. L'importance de l'étonnement dans la pensée philosophique La pensée philosophique peut venir de l'étonnement. [...]
[...] Puis nous expliciterons l'importance de l'étonnement dans la pensée philosophique. I. Le doute est au préambule de la philosophie L'intérêt de la philosophie peut résider dans le fait de tenter de supprimer tout doute. En effet, en philosophant nous enrichissons notre savoir ainsi nous devenons moins hésitants dans nos idées. Le doute provient de la conscience de l'erreur et d'un manque de confiance dans ces connaissances, son raisonnement, etc. La philosophie est une science qui permet d'assouvir sa soif de connaissances et d'enrichir son capital culturel. [...]
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