Corrigé de philosophie répondant à la question : Etablir un acte par ses causes, est établir qu'il était inévitable ? Réponse à cette question par l'étude des termes, des concepts et des problèmes posés par la question, puis, dans une seconde partie il y répondra de manière rédigée.
[...] Si l'homme se définit par ses actes, c'est qu'il n'est d'abord rien dit Sartre. Jeter dans le monde et condamner à être libre, il appartient à chacun de choisir ce qu'il veut être (Sartre), notre avenir n'est jamais définit d'avance, il est entièrement entre nos mains. En effet, face à une situation que nous n'avons pas choisit et qui s'impose à nous, notre liberté rester entière de choisir notre façon subjective d'y faire face. Par exemple, dit Sartre un infirme n'est pas moins libre qu'un homme valide car sa façon de vivre et d'assumer cet acte subit ne dépend que de lui-même, à lui d'inventer des possibles compatibles avec son état et d'agir en conséquence. [...]
[...] Etablir un acte par ses causes, est-ce établir qu'il était inévitable ? Les concepts Acte Action humaine et volontaire avec une certaine portée. Cause Ce qui produit un effet. Les thèses 1. Les actions humaines qui paraissent volontaires ne sont que la résultante nécessaire de causes antérieures ( Les actions humaines s'apparentent à des phénomènes naturels : L'homme n'est pas un empire dans un empire (Spinoza) 2. Les actions humaines ne sont pas entièrement soumises à la nécessité même si elles sont dépendantes de causes (libre-arbitre, intelligence, contingence) Réponse rédigée Etablir un acte par ses causes revient à comprendre une action humaine supposée volontaire comme le résultat des causes et conditions antécédentes qui l'ont déterminée. [...]
[...] On peut donc toujours expliquer l'acte par des causes extérieures, mais est-ce vraiment établir qu'elles étaient inévitables au même titre que le sont les phénomènes naturels soumis à des lois nécessaires dont on peut prévoir les effets immanquables. Mais si l'on considère que la liberté humaine existe et, sans nier l'existence de déterminismes, on peut prétendre que ceux-ci n'agissent pas comme une aveugle nécessité. Malgré les déterminismes il existe une marge de liberté. En effet, les lois statistiques des sciences humaines sont incapables de déterminer quel sera l'avenir ou le comportement d'un individu en particulier. [...]
[...] Le point de vue semble excessif dans la mesure où il ne fait aucune distinction entre l'ordre du phénomène naturel et la condition humaine. En effet la liberté de notre volonté n'est-elle pas pour nous d'une telle évidence qu'elle se contenterait sans preuves par la seule expérience que nous en avons (Descartes). Ainsi la possibilité d'expliquer un acte par ses causes ne peut nous convaincre que nous soyons totalement soumis à la nécessité naturelle bien que nous ne puissions le prouver. [...]
[...] On en conclut que l'on peut concevoir un déterminisme sans une nécessité, une causalité conditionnelle compatible avec la liberté du sujet humain. En effet, d'après Kant, nous appartenons simultanément à deux mondes, celui des phénomènes naturels dans lesquels nous sommes déterminé par nos penchants sensibles et par des circonstances extérieures et le monde intelligible qui ne nous soumet qu'au pouvoir de la raison morale. L'autonomie de la volonté nous permet de résister aux déterminations sensibles (Kant). C'est pourquoi malgré les circonstances atténuantes on considère l'auteur d'un acte répréhensible comme coupable puisque l'on suppose qu'il aurait toujours pu agir autrement. [...]
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