Pour Kant, le bonheur est un concept usurpé. Il prétend être un concept, mais n'en est pas un. Pour lui, le bonheur relève de l'imagination. On ne peut pas avoir un concept déterminé et sûr du bonheur (...)
[...] Le bonheur est un absolu. Il ne manque rien à l'homme heureux, sinon il ne pourrait pas l'être. Le bonheur implique l'idée de durée. Dans la conception chrétienne, le bonheur est rejeté dans l'autre vie. Il y a un pessimisme chrétien : on ne peut pas être heureux ici-bas. Nous sommes sur Terre pour mériter d'être heureux. Pour les stoïciens, le bonheur consiste en la vertu elle-même, non pas en la récompense de la vertu. Pour les épicuriens, le bonheur consiste dans le plaisir. [...]
[...] On ne peut pas dire si un homme a été heureux ou non avant le terme de sa vie. Ce qui compte c'est comment nous allons finir Pour Kant, au niveau des devoirs moraux, on sait toujours ce qu'il faut faire. Par contre, pour le bonheur, il est impossible de savoir de façon déterminée. Tous les conseils concernant le bonheur relèvent de l'impératif hypothétique, c'est-à-dire de l'impératif de la prudence. Ce sont des conseils, pas des commandements. II. Bonheur et pensée. Pour l'homme de la rue, le bonheur revient à vire dans les plus grandes jouissances. C'est l'hédonisme. [...]
[...] Bonheur et temporalité. Pour Pascal, on ne peut jamais tenir le présent. Il nous échappe. Les hommes vivent au passé ou au futur. Soit on regrette, soit on espère. Le regret est irrationnel, car on ne peut pas changer le passé. Pour Pascal, seul le présent est. Passé et futur sont non réels. Grâce à la pensée nous errons entre futur et passé. La prudence c'est le fait de savoir ce qu'il faut faire pour être heureux (sagesse). Les hommes sont vains car ils laissent fuir le seul temps réel, car le présent les blesse. [...]
[...] -Le bonheur implique la conscience. Une pure suite de plaisirs ne peut être le bonheur car il manque la conscience. Dans la doctrine de plaisir il manque la pensée. -Il faut parler du temps. Platon distingue les trois parties du temps : passé, présent et futur : Le passé correspond à la mémoire. On va se souvenir du plaisir. Pour le bonheur, en plus du plaisir, il faut la faculté de jugement. Il faut pouvoir porter un jugement sur ce qui nous arrive. [...]
[...] Le bonheur est toujours futur. IV. Point de vue de Nietzsche. L'homme est fier de son humanité et en même temps jaloux de l'animal et de son bonheur L'animal vit au présent. Nietzsche veut montrer que l'oubli est une bonne chose est que la mémoire est nuisible. Nous avons oublié que la vie a besoin d'oubli. In souffre d'un excès de mémoire. Le philosophe distingue deux mémoires : -la répétition du passé dans le présent -quand on se transporte du présent dans le passé (anamnèse). [...]
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