Le bonheur, composé des syllabes « bon » et heur » dérivant du latin « augurium », signifie la chance, ou le présage. « Bon our », en ancien français, désigne aussi la chance, la fatalité heureuse.
On finira enfin par employer le terme de bonheur comme qualifiant l'entière satisfaction. Il suggère donc l'idée de bien et relèverait d'une chance en notre faveur. Nous faut-il pour autant dire que le bonheur n'est qu'une question de chance ? (...)
[...] On devrait donc se priver de chercher le bonheur, or il est peut probable de le trouver sans effort. Il est vrai que parfois la simplicité suffit à procurer un sentiment de plaisir, mais non un sentiment de bonheur, on ne peut donc pas dire que l'on peut être heureux en se contentant de peu. En effet, on ne peut être heureux sans tous les évènements joyeux propres à chacun. La nature peut nous fournir ce qu'il faut pour satisfaire nos besoins mais pas elle ne peut pas nous fournir un idéal de bonheur. [...]
[...] Cependant, il ne faut pas confondre le fait de vouloir et celui de désirer. Il y a en effet une différence entre les deux termes. Le désir n'est pas quelque chose que l'on peut contrôler, on ne choisit pas de désirer telle ou telle chose, en effet, on est instinctivement attiré vers un élément non défini dont on ressent le manque. Or, la volonté vise quelque chose de précis. C'est a nous de décider si nous allons entreprendre une chose ou non. [...]
[...] Nous serions acteur de notre propre ascension vers celui-ci. Il nous faut donc vouloir être heureux pour le devenir. Par conséquent, malgré les évènements malheureux, nous devons préserver un état d'esprit privilégiant la joie, il faut se mettre dans les meilleures conditions morales pour affronter les tristesses de la vie avec succès et donc garder l'accès au bonheur. L'homme doit se comporter comme quelqu'un de pleinement heureux pour le devenir vraiment. De plus, il est vrai que si l'on ne prend pas l'initiative de choisir le mieux pour nous, le bonheur sera plus difficilement accessible. [...]
[...] Son but est d'atteindre la paix de l'âme, la quiétude de l'esprit, soit l'ataraxie. Nous pouvons nous demander quelles sont les limites de cette méthode d'accès au bonheur ? Selon Epicure, il faudrait donc se contenter de plaisirs naturels, mais que veut-il dire exactement ? Il parlerait donc des plaisirs de manger, de boire et de dormir, du fait d'avoir un toit, des vêtements, ce qui est nécessaire au bien être. Il semble pourtant que ces plaisirs seraient plutôt du domaine du besoin, celui-ci étant quantifiable, limité. [...]
[...] La chance serait quelque chose à craindre de part l'instabilité quelle procurerait à notre vie car elle serait entièrement responsable de ce qui nous arrive. Le bonheur est pourtant définit comme quelque chose rendant la vie agréable. Une personne quelconque étant dépourvue de chance aurait bien du mal à être heureuse étant donné quelle serait essentiellement mise face à des évènements qui ne vont pas dans son sens. On peut donc dire que la chance est responsable du bonheur, mais qu'elle n'est certainement pas seule à agir. [...]
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