Dissertation de Philosophie répondant à la question suivante : "Le beau, est-ce qu'il ne sert à rien ?". Celle-ci est organisée en un plan thématique de deux parties, avec introduction et conclusion, et essaie de répondre aux fonctions de la beauté.
[...] La beauté des artistes n'a plus rien aujourd'hui d'agréable. C'est une beauté qui procure un plaisir de l'esprit, et non simplement des sens. Le beau c'est ce qui ressort comme profondeur de réflexion et de vérité d'une œuvre qui n'est pas toujours jolie à voir, c'est-à-dire qui ne flatte pas toujours les sens. C'est pourquoi, dans le cadre de l'art, la question à quoi sert le beau mérite une seule réponse : à nous faire penser, à nous dévoiler un coin encore inexploré de la réalité. [...]
[...] Le beau, est-ce ce qui ne sert à rien ? Plan thématique en deux parties Introduction Il est difficile d'entreprendre une réflexion sur la beauté sans observer l'étonnante variété des conceptions du beau à travers les âges. Ordre et harmonie chez les Grecs, couleurs chez les peintres, désordre et démesure chez les plus récents créateurs de l'art moderne. Notre analyse ne s'arrêtera pas à discuter la validité de chacune de ces conceptions, mais se demandera, pour chacune d'entre elles, quelle est l'utilité de la beauté. [...]
[...] Le but de la beauté est donc la connaissance, besoin non du corps mais de l'esprit. Conclusion La beauté ne peut répondre à une fonction vitale, chez l'homme, sans quoi rien ne distinguerait plus l'art de l'artisanat. Toutefois nous avons montré que le beau a de multiples fonctions bien au-delà de la seule question du besoin. Fonction de plaisir sensuel ou intellectuel, qui place l'homme en mesure de créer ou de modifier le monde qui l'entoure, lui permettant ainsi d'explorer la liberté qui caractérise la culture humaine. [...]
[...] Mangeons-nous un légume parce qu'il est beau ? Certainement pas, et la comestibilité ne va pas nécessairement de pair avec l'esthétique. Certes, nous apprécions les fleurs pour la beauté supposée de leurs couleurs ou de leurs formes, mais les fleurs ne sont pas des réalités utilitaires car nous ne les consommons pas. Peut-on nuancer ces deux analyses ? Les éthologues qui étudient le comportement animal ont montré que les parades de certains oiseaux, en favorisant leur accouplement, entraient dans le processus de reproduction de l'espèce. [...]
[...] La beauté satisfait-elle des besoins vitaux ? Où que l'on se tourne, on s'aperçoit que la beauté des objets qui nous entourent est un artifice qui n'est pas essentiel à leur fonctionnement. Un lit, qui permet de satisfaire le besoin vital de dormir, n'a pas besoin d'être richement orné. Il faut d'abord qu'il permette, par le confort qu'il apporte, un sommeil suffisamment paisible. Un vêtement répond aux mêmes exigences. Tout ce qui est de l'ordre de la beauté apparaît ici comme superflu et non comme nécessaire. [...]
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