Tout d'abord, être conscient de soi, c'est être capable de faire une distinction entre soi-même et le monde. Notre conscience est écartée du monde. Pour un être conscient se pose le problème de l'existence. La conscience est la fois un pouvoir mais aussi un problème. C'est un problème car elle nous empêche le confort de la vie naturelle, la conscience nous introduit dans le questionnement : le regret, la nostalgie, le remord, le désir, l'espoir (...)
[...] La conscience inscrit l'homme dans un présent qui oscille entre ce qui n'est plus et ce qui n'est pas encore. Ce qui nous fait homme, c'est l'éducation ainsi, selon Simone De Beauvoir nous ne naissons pas homme, nous devenons ».Selon Marx, Les rapports matérielles déterminent la conscience car ces rapports matériels déterminent la société? Notre conscience n'est pas libre, elle est déterminée. L'INCONSCIENT Alain et Sartre sont cartésiens, ils se fondent sur la théorie de Descartes "je suis donc je pense". Tous deux s'opposent à la théorie de Freud. Pour Alain, il n'y a pas d'inconscient psychique. [...]
[...] Des pensées, un langage. Il est à la fois comme moi mais il n'est pas moi. A travers autrui, je fais l'expérience de moi - même mais aussi de son étrangeté. je peux être renseigné sur ce qu'il pense à travers le langage, mais ce qu'il dit peut - être faux, ce peut - être une tromperie. Il m'est essentiel car c'est dans la relation à autrui que se manifeste mon humanité. Selon Levinas, dans le visage, il y a un regard, un point de vue, une conscience qui projette autour d'elle une signification. [...]
[...] "si je sais que vous exister, je ne sais pas qui vous êtes". De plus, même si la perception ne nous permet pas e connaître, elle a l'intérêt de nous mettre en présence de ce qui n'est pas nous; L'HISTOIRE Elle a deux sens principaux, elle désigne les faits sociaux du passé et le déroulement de ces faits et elle désigne la connaissance scientifique de ces faits. L'histoire est la dimension scientifique de l'existence humaine par ce qu'elle met en scène trois éléments qui ne concerne que les hommes: l'existence de sociétés organisées par les hommes eux-mêmes, la conscience que les hommes ont dans la temporalité et la liberté des hommes, c'est-à- dire la capacité de choix dus à la faculté de penser. [...]
[...] La langue est une production collective. Elle est un héritage. C'est la différenciation des sons et des sens qui fait apparaître la signification. Le langage est la langue et la parole. La parole est l'individualisation du code, la façon que chacun a de parler la langue. La parole peut-être écrite ou oral. Plus on a de vocabulaire, plus on maîtrise la langue, plus on est libre. De plus, selon Hegel, nous n'accédons à la pensée que par le moyen du langage. [...]
[...] Selon Ricœur, " interpréter: c'est dire quelque chose de quelque chose L'interprétation est au cœur du langage, ça nous permet de nous représenter les choses, nous signifions le réel en le parlant. Cependant, l'interprétation connaît un problème de valeur, en effet, le problème est que tout discours n'est pas nécessairement dans le vrai. L'univers du langage est un univers de représentation. Le langage nous défait de l'immédiateté. On ne peut pas faire l'expérience du monde sans l'interpréter. Donc, interpréter n'est pas forcément dire la vérité. [...]
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