La question de l'autre a été réellement introduite en philosophie par Hegel, de part la relation à Autrui. L'autre se caractérise comme différent de soi mais pourtant semblable, car Autrui est avant tout un humain.
Cette approche pose Autrui comme plus ou moins équivalent, il n'y a pas identité et égalité mais mêmeté. Pour connaitre Autrui, il se doit de distinguer la conscience de la connaissance (...)
[...] La connaissance se définit comme la faculté de se représenter, comme une manière de comprendre et de percevoir. Pour connaitre Autrui, il faut avant tout le comprendre. Comprendre Autrui, c'est respecter son altérité, sa dignité, sa liberté qui fait tout son mystère. Connaitre Autrui c'est aussi essayer de se mettre à la place d'un individu, d'un semblable qu'il nous est difficile de comprendre. Toutefois selon André Gide le meilleur moyen pour apprendre à se connaitre, c'est de chercher à comprendre Autrui Est-il possible de saisir tant la conscience que la connaissance d'un individu ? [...]
[...] Cette conscience collective traduit l'existence d'un dénominateur commun chez les hommes. Moi et Autrui sont donc deux entités quelque part similaire. La conception d'une conscience collective a été amplifiée grâce au langage qui a renforcé la compréhension et l'interprétation d'Autrui. Le langage a renforcé les liens sociaux et ceci permet d'établir la notion de l'amitié. Il n'y a presque plus d'amitié qui soit à l'épreuve de la franchise d'un ami »Fléchier. L'amitié est un sentiment réciproque de sympathie ou l'affection entre deux individus. [...]
[...] Ainsi il y a aucun doute que l'humanité n'est pas une entité distincte comme formé que par un seul moi. Moi et Autrui sont donc deux entités différentes qui engagent des notions commune. Les hommes sont donc fait pour se comprendre et en cela établir une relation de confiance entre eux, de respect de la dignité et de la liberté de chacun qui fait tout le mystère de l'individu. Moi et Autrui sont en fait des aspects direct, d'un postulat simple, l'humanité est une machine à fabriquer de la différence en chacun est différent. [...]
[...] Hegel Autrui fait parti de la connaissance de soi Le raisonnement qui s'en suit est donc le suivant : En apprenant à me connaitre Autrui. Autrui est donc mon alter ego. Pour connaitre Autrui, on peut se référer au moi intime. Le moi désigne tout les états empiriques qui ont permis la création du je Le je émane du regard que l'enfant porte sur l'autre. Ainsi, on peut donc mettre en lumière la naissance d'une conscience sociale. Au sein d'une même société le processus de socialisation est quasiment identique pour tous et donc identifiable. [...]
[...] Selon André Gide le meilleur pour apprendre à se connaitre c'est de chercher à connaitre Autrui Nous pouvons donc nuancer le problème par le biais d'une problématique à savoir : Peut-on se mettre à la place d'autrui ? Autrui est mon semblable, un autre moi, une conscience. Il est donc très difficile de se mettre à la place de l'autre sachant la divergence des conditions propre aux personnes. Qui plus est, pour se mettre à la place de quelqu'un il faut avant tout le connaitre parfaitement. [...]
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