Dissertation de Philosophie sur l'art. L'art doit-il plaire ? L'art produit-il le plaisir ? Quelle est la nature du plaisir provoqué par l'art ?
[...] Seul l'art peut être dit beau parcc que la beauté est d'essence spirituelle : celle-ci dépasse 1'objectivité inerte de la nature En replaçantl'art dans le cours de l'histoire, Hegel constate la fin de I'art. La finalité de I'art, c'est son arrêt. L'histoire est le processus dans et par lequel I'esprit se comprend à travers des images (c'est-à-dire des représentations de ce qu'il est). Au fur et à mesure de I'avancée de I'histoire, I'esprit se dirige d'image en image. Ce chemin décrit dans le roman de la conscience qu'est la Phénoménolosie de l'esprit culmine dans le Savoir Absolu, monde du sans-image où I'esprit se ressaisit lui-même. [...]
[...] I s'agit donc de poser une division à f intérieur du bon goût: un bon goût véritablement bon qui relève du plaisir esthétique et un bon goût finalement mauvais. Le premier relève du plaisir esthétique et d'une attitude cultivée qui utilise la force de la raison sans se laisser aveugler par le goût du moment où le goût établi. Face à lui se développe le finalement mauvais dont les manifestations sont principalement I'académisme et l'art pompier. La première forme réside dans la tendance méticuleuse à observer les enseignements de l'art établi et des formes convenues. [...]
[...] L'histoire de l'art est la chronique de ce rapport. Est-ce la chronique d'une mort annoncée ? L'art touche à sa fin quand advient la philosophie. Dans la deuxième partie deI'Esthétique, nous lisons: : cette formule célèbre extraite de I'Esthétiaue est souvent résumée de la manière suivante : . Notre rapport à l'art a changé. Un Grec du siècle avant JC qui entre dans un temple, entre dans un lieu qui est à I'honneur d'un Dieu ou d'une déesse. Chaque temple a bien souvent en son centre la statue de celui à qui il est dédié. [...]
[...] Le plaisir esthétique est purement désintéressé. Il y a donc une spécificité du jugement esthétique de goût, qui ne correspond, ni à un jugement d'agrément, ni à un jugement de connaissance, ni à un jugement moral. C'est par un jugement différent qu'on dit d'une rose qu'elle est belle, qu'elle est une plante qui vit d'air et d'eau, qu'elle sent bon, qu'elle est I'effet de la bonté du créateur de la nature. Est beau, en effet, > : cette formule de Kant extraite dela Critique de la.faculté de juser constitue le deuxième moment de la définition du beau. [...]
[...] Le public en effet confond facilement le beau et l'intérêt, le beau et ce qui plaît. Or, au début de la Critique de la ïaculté de juger Kant découple le beau de I'intérêt : si ce que j'appelle > est ce qui a un intérêt pour moi, alors je confonds le beau et l'agréable. Or, [...]
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