Le problème de la notion d'art est qu'il existe une très grande diversité d'oeuvres d'art, raison pour laquelle on fait de l'art de façon de regarder une oeuvre d'art selon les époques et selon les cultures.
Autrefois, l'art était lié à d'autres formes culturelles comme la politique ou la religion. Puis c'est devenu une forme d'expression plus personnelle grâce à laquelle l'artiste exprime ses sentiments ou ses idées.
L'art n'est pas une nécessité vitale mais sa présence dans toutes les cultures montre qu'il s'agit d'un besoin spirituel. Celui d'exprimer et de ressentir des émotions (...)
[...] D'après Rousseau, la critique est donc fondée ici sur l'idée que l'art, peut avoir une mauvaise influence sur le public, qu'il a un pouvoir de persuasion qui peut être dangereux Le but de l'art n'est pas seulement l'imitation L'art abstrait et l'art conceptuel L'art abstrait L'art abstrait concerne la peinture et la sculpture. C'est un art dans lequel les formes et les couleurs ne représentent aucun objet réel. Kandinsky (1866-1944) a été l'un des premiers peintres abstraits. Le but de la peinture abstraite est de susciter une émotion pure qui ne sera pas lié à la reconnaissance d'un objet existant. Citation de Kandinsky : Tendez votre oreille à la musique ; ouvrez votre œil à la peinture. [...]
[...] De manière paradoxale, certains philosophes considèrent que les tragédies (comme Aristote, philosophe de l'Antiquité) peuvent avoir une bonne influence sur le public. Aristote développe la notion de catharsis. La catharsis : la purification des passions. Processus de la catharsis : Lorsque l'on regarde une tragédie, on s'identifie aux personnages. On ressent les mêmes passions qu'eux, mais du coup on est libéré de ses passions. Celles-ci disparaissent en s'exprimant. La représentation de la violence et de la souffrance dans la tragédie a donc une valeur morale parce qu'elle permet d'apaiser les esprits. [...]
[...] L'art et le réel 1. L'art doit imiter la réalité Cette idée d'imitation se trouve dès l'antiquité chez Aristote qui remarque que les imitations nous procurent du plaisir, même si elle représente des objets qui en réalité sont laids. On retrouve cette idée à la renaissance, par exemple chez Léonard de Vinci : la peinture la plus digne des loges est celle qui a le plus de ressemblance avec ce qu'elle imite Pour bien imiter, il faut un savoir-faire : une technique. [...]
[...] Ce savoir-faire est souvent lié au respect de certaines règles. Par exemple dans le théâtre français du XVIIème siècle, il faut respecter la règle des trois unités : unité de temps, de lieu et d'action, comme on le voit dans les pièces de Racine. Pour respecter ces règles, il faut un apprentissage qui nous montre que l'art ne dépend pas que de l'inspiration. Le problème des règles est qu'elles peuvent apparaître comme une contrainte, une privation de liberté : c'est le cas notamment lorsqu'elles s'apparentent à une forme de censure politique. [...]
[...] II_ L'art ne se limite pas au beau Exemple : Guernica de Picasso. Ce tableau représente un village bombardé pendant la guerre civile espagnole. L'objectif de Picasso est de montrer l'horreur de la guerre. Cette œuvre fait partie de l'art engagé qui ne cherche pas seulement à nous divertir, mais qui prend des positions politiques et idéologiques. Il ne s'agit plus de procurer au spectateur, au lecteur un plaisir désintéressé, le but est de leur faire prendre conscience de certaines réalités. L'art peut aussi représenter la laideur morale comme dans les tragédies. [...]
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