Dissertation de philosophie de qualité et entièrement rédigée sur le sujet : "Une oeuvre d'art est-elle utile ?". Dissertation de trois pages, où le sujet est très bien expliqué. Rédigée par un professeur, cette correction vous permettra de cerner tous les points essentiels tout en vous améliorant dans le but de l'obtention d'une bonne note en philosophie au baccalauréat.
[...] On est ainsi conduit au concept de " désintéressement " qui, selon Heidegger, doit être perçu de manière positive puisque le " désintéressement " libère l'objet représenté de la volonté qui voudrait l'accaparer ou l'utiliser, pour le " laisser être Kant écrivait ainsi " le goût est la faculté de juger un objet par la satisfaction ou le déplaisir, d'une façon toute désintéressée En d'autres termes, la contemplation désintéressée du beau artistique procure une satisfaction irréductible à un simple agrément et requiert l'assentiment d'autrui. Mais comment alors imaginer qu'un objet d'art, idéal de beauté désintéressée, puisse avoir une valeur d'échange lui conférant une valeur marchande ? Une œuvre d'art dès qu'elle est considérée de façon utilitaire ne cesse-t-elle pas d'être appréciée pour sa valeur artistique ? Certes, dès la Renaissance, elle fut l'objet de spéculation entre mécènes, collectionneurs et artistes. [...]
[...] On peut alors le ranger dans la catégorie du superflu ! La limite entre l'affaire de l'art et l'art des affaires est rompue au détriment de l'œuvre, qui perd toute signification propre. Kant s‘oppose à cette logique en dictant le principe d ' " intérêt moral " selon lequel, on " peut prendre intérêt à quelque chose " sans pour autant " agir par intérêt L'art peut donc avoir un intérêt si l'on prend en compte la logique utilitariste. En effet, on peut juger d'une œuvre d'art - tout comme d'une action - en fonction de l'augmentation ou de la diminution des plaisirs procurés. [...]
[...] Une œuvre d'art est-elle utile ? La recherche de la beauté idéale platonicienne est le propre de la Grèce Antique. En Occident, il faut attendre la Renaissance et le moment où l'art se dégage de l'idée exclusive d'un savoir-faire pour que les arts plastiques deviennent l'objet d'un discours théorique qui les consacre comme une activité autonome. En Chine, ce discours est élaboré depuis le VIIIe siècle après J.-C. et l'art y existe pour lui-même. L'œuvre d'art offre donc une impression d'autosuffisance. [...]
[...] L'art qui vise la création du beau s'affranchit de l'utile. L'esthétique Kantienne insiste à la fois sur la liberté de l'artiste et sur l'impossibilité d'expliquer la beauté par une finalité extrinsèque à l'œuvre elle-même. Selon Kant dans Critique de la faculté de juger : " tout intérêt présuppose un besoin ou en produit un Or l'art, semble-t-il, ne répond à aucun besoin. L'art n'est pas nécessaire au maintien de la vie ; jusqu'à preuve du contraire, on peut se passer de toiles de maître sans mettre sa vie en danger ! [...]
[...] Par lui l'on voit que la musique n'est pas seulement la production de sons ; comme toute œuvre d'art, ce n'est pas seulement une réalité physique au sens scientifique du terme, mais la révélation à l'extérieur d'une sensibilité enfuie dans le " moi intérieur Indice de l'aptitude de l'homme à se dépasser vers un ailleurs, dont il est l'inventeur, l'art brise les limites de la condition temporelle et lui permet de devenir son propre créateur. Ainsi, depuis l'aube des temps, on mêle l'art et le religieux. [...]
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