Fiche de synthèse de philosophie sur la notion d'art. Celle-ci est axée autour de l'essence de l'art (création, représentation, imitation, révélation) mais également sur la question du beau en philosophie. En confrontant des points de vue divergents, elle permet au final d'aboutir à des réponses concrètes sur la question.
[...] (Opposition avec Aristote : L'art imite la Nature. Le but de l'artiste est d'apprendre à l'Homme à voir ( plaisir de l'art. IV) L'art et le beau Le beau est-il subjectif Le beau est plus dans le regard que dans l'œuvre. Les Hommes ont à peu près tous la même façon de percevoir ( notion du beau en commun. Et pourtant, il y a des désaccords. Pour Hume, il y a des raisons qui expliquent ces différences : organes délicats ; organes sains ; organes exercés (habitude à percevoir les détails en regardant de plus en plus l'art) ; de préjugés (manque d'ouverture d'esprit) ; entendement sains. [...]
[...] L'art n'est donc pas un savoir, il ne peut s'enseigner. L'art ne peut être une production en série. L'artiste n'a donc pas de méthode. Alain ne veut pas dire que faire une œuvre d'art c'est faire n'importe quoi. L'artiste fait inconsciemment une œuvre. Tout comme en parlant, on ne sait pas ce que l'on va dire mais l'on ne dit pas n'importe quoi, on respecte de règles sans en avoir conscience. Le génie (genèse) de l'art est le fait que l'œuvre tire son originalité d'elle-même. [...]
[...] Au fur et à mesure, il y a eu une interrogation des artistes sur leur action : l'art ( ils sont une source créatrices d'œuvres d'art et révélatrice des choses. ( Introspection. L'art se prend de plus en plus pour objet. Ce qui caractérise l'art, c'est le refus de toute définition. Selon Bergson, rechercher une logique de l'Histoire de l'Art, c'est annihiler l'essence de l'Art. Il est imprévisible puisqu'il est innovation, création. (Bergson : Quelle sera l'œuvre littéraire du prochain siècle ? Si je le savais, je la ferais. [...]
[...] Les 2 courants se disent beau. Dans le classicisme, beau = la perfection, la mesure (tout doit être proportionné à l'Homme), la simplicité (opposition au baroque), l'unité (temps, lieu, action), la clarté (pureté), la vérité (le vrai : même la fiction doit être vraisemblable). L'art doit donc avoir un contenu rationnel : l'art n'est pas qu'imitation, il doit s'adresser à l'intelligence. III) L'art comme création (idéal romantique : création de la réalité) L'art comme expression d'une réalité originale L'art est devenu petit à petit une représentation personnelle : l'artiste se veut génie (Kant : aptitude à produire ce dont on ne peut donner aucune règle Création de l'originalité ( valeur du romantisme. [...]
[...] L'œuvre d'art est une apparence sensible et non réelle. Pour Platon, l'art fortifie la passion, la sensibilité ( éloignement du réel. Platon ne critique que les arts illusionnistes (pas la musique, pas l'art égyptien car il s'adressent aussi à l'esprit et pas seulement aux sens). Platon se trompe car l'artiste ne souhaite pas reproduire la réalité : il cherche à apporter quelque chose de fictif. Or le fictif permet le jeu, l'éveil de l'esprit car il est différent de la réalité. [...]
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