Fiche d'aide à la dissertation sur le thème de l'oeuvre d'art : Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ? Réponse en trois temps et petite digression sur le thème de la ligne serpentine chère à Bergson.
[...] ( PLOTIN, Les Ennéades : Critique de la doctrine stoïcienne la symétrie comme critère objectif de la beauté). Beauté = forme + grâce au sens théologique : transport de l'âme vers la lumière > la ligne serpentine est le rythme qui donne aux formes leur sens, le moyen de capter vraiment l'essence des choses. ( MERLEAU-PONTY, L'œil et l'esprit : La ligne serpentine n'est pas que biologique (Bergson) ; elle est ce que toute peinture a cherché en contestant la ligne prosaïque (ex : le contour d'une pomme). [...]
[...] L'art exprimerait ce qui est inexprimable par le concept. II. La ligne serpentine ( LÉONARD DE VINCI, De la peinture : Le secret de l'art de dessiner est de découvrir dans chaque objet la manière particulière dont se dirige à travers toute son étendue, telle qu vague centrale qui se déploie en vagues superficielles, une certaine ligne flexueuse qui est comme son axe générateur. ( BERGSON, La vie et l'œuvre de Ravaisson : L'art serait révélateur de la genèse des choses procédant de la vie à travers la ligne serpentine, que le peintre cherche derrière les lignes visibles (notion d'élan vital). [...]
[...] L'œuvre d'art est l'occasion de se perdre dans sa puissance de séduction. L'absence de vérité s'efface au profit de l'esthétique. ( PLOTIN, Les Ennéades : il admet 3 hypostases : - l'intellect - l'âme - l'Un / comme une lumière qui descend sur les choses sensibles et les éclaire au-delà de l'intelligible, en dépassant les formes. La beauté est un sentiment de cette animation. L'art met en évidence le sensible à travers la grâce métaphysique. le sentiment esthétique, dans une dynamique au-delà des formes, est participation à ce qui est au-delà de l'être. [...]
[...] ( ARISTOTE, les secondes analytiques : Démonstration = acquisition du savoir et non dévoilement. Vérités démontrées > vérités plus primitives non démontrées mais intuitives (savoir immédiat) d'où paradoxe. ( DESCARTES, Les règles pour la direction de l'esprit : démonstration = enchaînement d'intuitions, c'est-à-dire de notions qui ne sont ni démontrées, ni démontrables L'exigence de démonstration ( PLATON, La République : Dissocier le sensible de l'intelligible. ( KANT, Critique de la raison pure : il existe une intuition préalable (exemple de la géométrie qui est perception à priori des grandeurs détachées de l'expérience). [...]
[...] ( MERLEAU-PONTY, Phénoménologie de la perception : Théorie du vrai amour faux. Il s'agit d'un sentiment faux puisqu'il n'est pas adressé à la personne même à ses attributs. C'est donc un sentiment faux qui est vrai. ( KIERKEGAARD, Traité du désespoir : Désespoir le plus profond = insouciance comme expérience révélatrice en tant qu'elle révèle la propre fausseté du sujet qui ignore son moi Expériences révélatrices du vrai ( PLATON, La République : La philosophie fait apparaître le vrai en tant qu'elle révèle à la pensée son intelligence. [...]
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