Un des maîtres à penser les plus célèbres de la philosophie antique fut Socrate, qui vécut à Athènes de 470 à 399 avant J.-C. L'essentiel de sa doctrine consiste dans sa foi en la raison humaine par laquelle l'homme peut atteindre à la connaissance de soi et au bonheur. « Celui qui sait ce qui est bien fera ce qui est bien », répétait Socrate. D'après lui, une juste vision des choses conduit à une action juste. Seul celui qui fait ce qui est juste est un « homme juste ». Quand l'homme agit mal, c'est parce qu'il est dans l'erreur. C'est pourquoi il est si ...
[...] Apprendre à vivre rimait à apprendre à mener une vie heureuse et épanouie. Actuellement, même si la plupart d'entre nous aimeraient à tout prix connaître la recette du bonheur, nous n'en admettrions pas moins l'altitude égoïste que cela engendrerait à plus long terme En outre, la philosophie de l'Antiquité avait une conception purement théorique. Personne ne s'intéressait vraiment aux applications pratiques de ces connaissances qui auraient apporté pourtant de notables améliorations. Toute la vie quotidienne était dans une très large mesure fondée sur le travail des esclaves, c'est pourquoi les aristocrates de l'époque ne s'embarrassaient pas d'améliorer leurs conditions de vie. [...]
[...] En outre, le caractère éphémère et furtif de l'existence ne peut permettre à personne de prévoir ce qui nous arrivera demain ! Chacun de nous a ses faiblesses et ses qualités, ce qui nous oriente inexorablement dans nos choix et dans les buts que nous nous fixons. Chaque homme est unique, donc chaque vie l'est aussi. Par conséquent, est-il possible de répondre à cette question de manière objective? Comment transmettre une méthode sans pour autant imposer son jugement personnel ? [...]
[...] C'est ce que Freud appelle le surmoi La conscience en fait partie. Cet éternel conflit entre le désir et la culpabilité fut vécu par un grand nombre de patients de Freud de manière si dramatique, que ces derniers développèrent ce que l'on appelle communément névroses. Leur vie quotidienne était devenue un véritable enfer, certains allant même jusqu'à présenter des symptômes d'hystérie et tenter de mettre fin à leurs jours. Après des années d'expérience au contact de ses patients, Freud parvint à la conclusion que la conscience de l'homme ne constitue qu'une infirme partie de l'âme humaine. [...]
[...] Par conséquent, sommes-nous tous réellement capables d'apprendre à vivre ? L'étude de ces différents philosophes nous aidera-t-elle à répondre à cette interrogation ? Durant le IVème siècle avant J.-C., le problème essentiel pour des philosophes comme Socrate, Platon et Aristote, était de définir la meilleure façon pour un homme de vivre et de mourir. La philosophie s'orienta alors vers le salut et une certaine sérénité de la vie. En outre, l'éthique devint le projet philosophique le plus important dans la nouvelle société : apprendre à vivre signifiait savoir en quoi consistait le vrai bonheur et comment l'atteindre. [...]
[...] Selon lui, le but de la vie devait être d'atteindre la plus grande jouissance possible. Le bien suprême est le plaisir, affirmait-il, le plus grand des maux est la douleur Ainsi, il voulait développer un art de vivre qui consistait à éviter toute forme de souffrance. Vers 300 avant J.-C., Epicure fonda une école philosophique à Athènes (le Jardin qui développa la morale du plaisir d'Aristippe. D'après Epicure, la satisfaction d'un désir à court terme doit être mise dans la balance avec la possibilité d'un plaisir plus durable ou plus intense à long terme. [...]
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