L'homme refuse toute conscience à l'animal car selon lui, il ne communique que pour traduire des états physiologiques. Pour l'homme, toute action est possible sur l'animal puisque l'on s'estime supérieur, on agit en conséquence, et cette supériorité provient d'un facteur qui n'est pas d'actualité chez l'animal, le langage. En effet, la façon de se comprendre est différente, il y a une barrière au niveau du langage. L'homme a tendance à refuser la conscience à une espèce en prenant son exemple, sa propre conscience, comme si de manière hiérarchique, il était à la tête, et constatait les infériorités ; Accorder la conscience à un être, c'est lui admettre plusieurs facultés, celle de penser par exemple. Ce thème est plein d'ambiguïtés, car en l'absence de preuves il est difficile d'admettre ou de retirer la conscience à un être. Peut-on parler de conscience chez l'animal ? Sur quels critères et principes pouvons-nous nous appuyer afin d'admettre une éventuelle conscience chez l'animal ? Dans un premier temps nous verrons que l'humain a spontanément le réflexe de refuser la conscience à l'animal, ensuite que des raisons morales et juridiques justifient que l'on refuse la conscience à l'animal, et pour finir qu'il y a en vigueur des arguments philosophiques et scientifiques qui accordent la conscience à l'animal.
Descartes démontre dans ses thèses qu'il est seulement possible d'éprouver une réelle conscience de l'intérieur et qu'il est impossible d'être à l'intérieur d'autres êtres. Comme dit auparavant, il est impossible d'admettre si l'animal est doté d'une conscience en l'absence de preuves, on peut seulement émettre des hypothèses en s'appuyant sur des arguments philosophiques ou scientifiques. Ce que l'on sait et qui est prouvé est que la différence entre les hommes et les animaux est le langage, la parole. La conscience est intériorisée dans l'individu mais elle se caractérise par des attitudes extérieures, C'est comme ça que l'on peut dire que la conscience permet d'établir d'autres facultés, en reprenant l'exemple de Descartes, il donne deux procédés : le progrès technique et la parole. (...)
[...] Nos corps ne sont que machines accouplés d'une âme. Descartes définit la parole de trois manières : Tout d'abord, à l'aide de signes verbales ou non, les gestes nous permettent de se faire comprendre ou simplement la voix, la parole est aussi ce que l'on ressent, les émotions que l'on ressort, que l'on partage. Puis il y a la parole qui n'entre pas dans le domaine de la réflexion, la parole qui émet seulement des sens. Pour illustrer ce procédé, on peut se servir de l'exemple du perroquet, qui n'a pas vraiment l'usage de la parole, mais qui répète "bêtement" ce qu'on lui dit ou ce qu'il entend et au contraire avec l'exemple des muets qui eux ont l'usage de la parole mais qui sont incapables de l'utiliser, seulement à l'aide de signes. [...]
[...] Peut-on accorder la conscience à l'animal ? L'homme refuse toute conscience à l'animal car selon lui, il ne communique que pour traduire des états physiologiques. Pour l'homme, toute action est possible sur l'animal puisque l'on s'estime supérieur, on agit en conséquence, et cette supériorité provient d'un facteur qui n'est pas d'actualité chez l'animal, le langage. En effet, la façon de se comprendre est différente, il y a une barrière au niveau du langage. L'homme a tendance à refuser la conscience à une espèce en prenant son exemple, sa propre conscience, comme si de manière hiérarchique, il était à la tête, et constatait les infériorités ; Accorder la conscience à un être, c'est lui admettre plusieurs facultés, celle de penser par exemple. [...]
[...] Dans cette seconde partie, nous montrerons que nombres de scientifiques contredisent les affirmations de philosophes. Ces scientifiques démontrent qu'il y a présence d'une intelligence et d'une conscience. De ce fait, on peut supposer que les philosophes ne veulent pas admettre la conscience à l'animal pour la simple et bonne raison que l'animal est inférieur à l'homme pour eux. Il y a ceux qui refusent le minimum de conscience à l'animal, mais ce sont peut être ceux qui ne distinguent pas réellement ce qu'est la conscience. [...]
[...] Les philosophes ont pour rôle de justifier qu'il y a une hiérarchie et que l'animal est inférieur à l'homme. Le débat sur le fait d'accorder la conscience à l'animal suscite la pensée, on en vient à se poser la question : L'homme n'est-il qu'un animal ? Il n'est pas nécessaire de refuser la conscience à l'animal mais il est possible d'accorder un certain degré de conscience, selon les espèces, sans négliger et en faisant la distinction entre les animaux et les hommes. [...]
[...] La conscience est intériorisée dans l'individu mais elle se caractérise par des attitudes extérieures, C'est comme ça que l'on peut dire que la conscience permet d'établir d'autres facultés, en reprenant l'exemple de Descartes, il donne deux procédés : le progrès technique et la parole. Afin de répondre à la problématique, il est nécessaire de comprendre tout les mots et leur sens. Tout d'abord le mot "pourquoi" est important car il en vient à nous demander pour quelles raisons, quels motifs la conscience est impossible chez l'animal. Refuser c'est ne pas vouloir accepter, c'est le fait de s'interroger soi même au lieu d'émettre des jugements à l'aide d'arguments. [...]
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