Philosophie, andalouse, XIIe siècle, histoire,
La culture à Al-Andalous acquiert ses premières lettres de noblesses sous le Califat Omeyyade de Cordoue à partir de sa proclamation en 929. Nous le verrons plus en détails dans l'étude du commentaire, mais c'est sous Al Hakam II que la culture andalouse connaît un apogée de 961 à 976. A la suite de la chute du Califat en 1031, Al Andalus se subdivise comme on le sait en Taïfas. Les Taïfas qui vont plus particulièrement nous intéresser sont le Taïfa de Saragosse et le Taïfa de Séville, sous la coupe de la famille Abbadide. C'est sous ses Taïfas que la philosophie andalouse fait son apparition, vers 1035.
Les philosophes ne sont pas persécutés dans la société islamique même si ils affirment que la raison est supérieure à la révélation. Ils ne s'attaquent pas à la loi révélée de l'Islam. Ils ont le statut de Dhimmi, c'est donc une minorité tolérée qui doit se tenir à l'écart et ne pas essayer de convertir ouvertement les autres à sa doctrine.
Dès 1090,92 les Almoravides, une famille issu de l'école Malékite annexent Al-Andalus à leur empire du Maghreb. Le fait qu'il soit malékite est très important pour la suite, retenez le bien.
Al Andalus connaît à nouveau une courte période de Taïfas de 1145 à 1146 puis l'arrivée des Almohades en Espagne rétablit l'unité. Les Almohades « qui proclame l'unité divine », sont une dynastie musulmane berbère qui domina, à partir du Maroc, le Maghreb et une partie de la péninsule Ibérique de1147 à 1269. Les règnes de Abd al-Mu'min jusqu'en 1162, de Abu Ya'qub Yusuf (celui du 2e texte) de 1162 à 1185 et celui de Ya'qub B. Yusuf Al-Mansûr de 1185 à 1198 nous occuperont principalement.
[...] Ibn Al Imam est un Philosophe andalou Né à Saragosse. Il se fixa à Grenade où il fut vizir de l'émir almoravide. Il fut ensuite secrétaire de b. Yûsuf, avant que celui-ci ne devienne sultan. Il est le disciple et ami d'ibn Bâjjah, dont il a rassemblé les écrits lors de leur séjour commun à Séville en 1136. Il quitta l'Espagne, sans doute au moment de la chute des Almoravides en 1147, et finit sa vie en Orient. Il mourut à Gûs, en Haute Egypte. [...]
[...] en se référant aux philosophes est il éternel ou crée ? l 5 Le prince demande donc au savant si le ciel est de substance existant de toute éternité ou si il y a eu un commencement. Si le souverain pose cette question, c'est à cause du Tinée de Platon. Platon pense que le monde a eu un commencement mais n'aura pas de fin. Mais la question, fait vraiment débat parce que Aristote lui estime que du moment qu'il y a un début, il y a une fin et donc le ciel est une éternité. [...]
[...] La pensée du Grand père ressemble à celle d'Averroès. Il est mort en 1126. La formation d'Averroès est complète. Il étudie la théologie, le juridique, la médecine . Son maître Abu Ja'far Ibn Hârûn al Tarjalî est une véritable pointure de son époque. Averroès à subit l'influence d'Ibn Badjdja en matière d'astronomie et de mathématiques L'Emir des Croyants l1 Selon Morata, les paroles peuvent être certes fidèles mais elles n'ont pas été écrites à la suite de la rencontre. C'est le terme d' Emir des croyants qui nous met justement sur la voie. [...]
[...] C'est sous ses Taïfas que la philosophie andalouse fait son apparition, vers 1035. Les philosophes ne sont pas persécutés dans la société islamique même si ils affirment que la raison est supérieure à la révélation. Ils ne s'attaquent pas à la loi révélée de l'Islam. Ils ont le statut de Dhimmi, c'est donc une minorité tolérée qui doit se tenir à l'écart et ne pas essayer de convertir ouvertement les autres à sa doctrine. Dès 1090,92 les Almoravides, une famille issu de l'école Malékite annexent Al-Andalus à leur empire du Maghreb. [...]
[...] Et aussi son intolérance face aux philosophes. Pourtant, Abu Ya'qub porta également son attention à diverse autres sciences et à la philosophie et réunit, au besoin par réquisition, une bibliothèque considérable. Pourquoi ? Parce qu'il à fait un séjour à Séville entouré de philosophes, de poètes célèbres et de médecins. Ce souverain à une culture raffiné et il est l'ami et le protecteur des savants. Avant la chute du Califat, il y avait une centralisation à Cordoue. Or, sous les Almohades, la capitale devient Séville. [...]
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