La raison est la faculté caractéristique de l'homme. Pour Descartes c'est ce qui donne à l'homme la possibilité de discerner le vrai du faux et le bien du mal. La raison est aussi la faculté de l'universel et la faculté des principes.
La diversité des opinions vient de diverses orientations données par des conceptions générales du monde, et on ne considère pas les mêmes choses.
Il existe des qualités de l'esprit autres que la raison : la pensée prompte (l'invention aisée) ; l'imagination (le pouvoir de représentation concrète, par images) ; une grande mémoire.
Il y a une méthode dans le travail car on apprend qu'il faut procéder par étapes, sans précipitation, pour toujours rester dans le vrai, ne pas se tromper.
Tous les hommes ont la même raison, seulement les opinions divergent car ils ne considèrent pas les mêmes choses. De plus, il faut bien se servir de cette raison, réfléchir, sans précipitation (...)
[...] L'être humain est l'union du corps et de l'âme, et non pas une juxtaposition des deux. Le chemin de la vertu supprime les désirs, permet donc à l'âme de s'élever : l'âme est immortelle. L'âme humaine est la réalité d'une pensée, d'où la probabilité d'une vie après la mort. De plus, l'âme est indépendante du corps, alors non sujette à mourir avec lui. On est alors porté à juger qu'elle est immortelle. VI) Sixième partie. Galilée est condamné après avoir émis une opinion en physique mais Descartes ne s'était rendu compte d'aucun élément préjudiciable. [...]
[...] L'hypothèse de Harvey est que le cours du sang est une circulation perpétuelle. Il l'a démontré en observant le sang dans un bras "entaillé". Il existe cinq arguments : le sang est plus chaud après être passé par le coeur ; le sang de l'artère veineuse qui n'est passé que par les poumons après le coeur est plus subtil et se raréfie plus fortement et facilement que celui issu de la veine cave ; le sang change de nature, il est donc raréfié plus vite et plus fort ; la chaleur du corps vient du sang passé par le coeur ; le coeur renvoie continuellement du nouveau sang. [...]
[...] Puis il est inutile de divulguer ses opinions : une opinion se déforme toujours en la communiquant ; celui qui se fie à l'opinion d'autrui retombe toujours en dessous de l'auteur ; s'il est capable d'aller au-delà, il peut aussi bien trouver les principes ; et l'effort de la recherche donne de la valeur à un esprit. Il existe deux raisons à la publication : ne pas publier aurait pu soulever des soupçons ; et il y a trop d'expériences à faire, il faut donc l'aide d'autrui. à la fin. On peut se poser des questions à propos de la vérité. Peut-on avoir la vérité sans l'aide d'autrui ? Si les principes sont faux, quelle valeur ont les théorèmes ? [...]
[...] La nature du doute est méthodique, à valeur d'expérience. §13. L'auteur ne s'adonne pas à l'étude des sciences de l'époque car les fondements sont trop faibles, il n'est pas attiré par le gain qu'elles peuvent apporter, il ne veut pas d'une profession à faux titre, il connaît la valeur des mauvaises doctrines, de ceux qui "font profession de savoir plus qu'ils ne savent". §14. Il attend de trouver la vérité. Descartes a l'idée d'une science qui doive aboutir à l'action. [...]
[...] C'est pour Descartes un moyen de s'instruire. Le Discours est un document, à la différence d'un traité où il y a un enseignement. Il ne veut pas donner un enseignement mais montrer sa méthode. La comparaison avec la fable montre une franchise sous forme d'images. Dans une fable cela est implicite (voir La Fontaine). Ici Descartes, sous le mot de "discours", montre une nouvelle façon de procéder. Dans la première phrase Descartes a le désir d'apprendre au moyen des écrits. [...]
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