Le mot inquiétude vient du latin « inquietudo » qui signifie agitation, inquiétude. Dans le sens ordinaire, ce mot signifie un trouble, un état pénible consécutif à l'attente d'un événement susceptible d'avoir une issue fâcheuse, et qui empêche le repos de l'esprit. D'après l'étymologie du mot philosophie, qui vient du latin « phileinsophia », cela signifie désir, aimer la sagesse ce qui peut être que rassurant. La philosophie inquiétante ou non peut-elle apporter aux Hommes des progrès dus aux critiques ?
[...] La vérité est donc le pilier de la philosophie socratique. Trouver la vérité dans la philosophie peut inspirer la confiance et donc apporter la quiétude. Ensuite,la philosophie a pour but d'amener les Hommes vers la lumière, vers la connaissance et la recherche de la sagesse. La philosophie et les philosophes ont pour but d'enseigner la connaissance aux Hommes et de les sortir de leur monde des ombres et des apparences. Platon dans La République avec entre l'allégorie de la caverne nous montre que la philosophie à pour et de faire sortir les Hommes de la pénombre, afin de les porter vers la lumière, vers la connaissance tout en rencontrant bien entendu quelques difficultés. [...]
[...] des Cendres / D.L L'homme problématique Marcel, Gabriel / Aubier : Éditions Montaigne / impr Peut-on espérer désangoisser l'angoisse par l'exercice de la pensée philosophique existentielle ? [...]
[...] Tout d'abord, la philosophie est inquiétante. Cependant, elle est également rassurante car enseignante de connaissances. Pour finir, la philosophie se doit d'être inquiétante pour améliorer la société et faire progresser la nature humaine. Tout d'abord, la philosophie a pour fonction de nous inquiéter: En effet, elle est la démonstration du contraire de l'opinion commune inquiète: Emmanuel Kant, un philosophe allemand du XVIIIème siècle, disait: Aie le courage de te servir de ton propre entendement Il insiste par là sur le fait d'aborder les sables mouvants de l'incertitude, c'est à dire, de remettre en question des certitudes communes. [...]
[...] Platon, dans la La République pose des interrogations sur la justice dans la cité. Ces questions peuvent être interprétées comme des critiques de la justice de l'époque par les autorités mais également par la population. Contredire un pouvoir mis en place depuis longtemps fait réfléchir sur l'infaillibilité de ce pouvoir et peut inquiéter car cela montre les failles d'un système sur lequel on se repose depuis sans doute des décennies. Ensuite, la philosophie amène à des conclusions qui peuvent inquiéter: La réflexion philosophie (ou non) peut amener tout Homme à des conclusions, des aboutissements pour le moins inquiétants pour la nature humaine. [...]
[...] Pour eux, la philosophie est persuasion, c'est à dire obtenir l'adhésion même si ce que l'on dit est faux, en cherchant à plaire, en jouant sur l'affectif et les sentiments. Persuader s'oppose à convaincre qui a pour but d'obtenir l'adhésion par la vérité, par la raison, même si cela doit déplaire. Pour Nietzsche, philosophe allemand du XIXème siècle, la vérité n'est pas toujours bonne pour la santé cette vision de la philosophie est également partagée par les sophistes qui sont d'habiles orateurs et qui se vantent de pouvoir prouver tout et le contraire de tout ce qui amène un débat inutile et montre l'absence de vérité dans leurs propos et leurs démonstrations, la définition ordinaire du sophisme étant raisonnement faux, présentant une apparence de vérité Cette philosophie s'oppose bien entendu à Socrate pour qui le poids de l'argumentation et la recherche de la vérité comptent le plus pour un débat. [...]
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