Dossier portant sur les armes et les principaux combats des philosophes des Lumières au XVIIIème siècle mais également sur la littérature et l'art de ce grand siècle qui marque un tournant dans l'histoire de France. C'est avant tout sur le terrain des libertés, de la lutte contre l'arbitraire mais aussi de l'intolérance que les Lumières ont mené leurs principaux combats.
[...] À la monarchie absolue, on préfère le modèle anglais (monarchie tempérée La critique historique des textes sacrés attaque les certitudes de la foi, le pouvoir du clergé et les religions révélées. Les philosophes s'orientent vers le déisme qui admet l'existence d'un dieu sans église. Le pendant positif de cette critique est l'esprit de réforme. Les encyclopédistes prennent parti pour le développement de l'instruction, l'utilité des belles-lettres, la lutte contre l'Inquisition et l'esclavage, la valorisation des arts mécaniques l'égalité et le droit naturels, le développement économique qui apparaît comme source de richesse et de confort. [...]
[...] "Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère. Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, et ses imaginations pour des prophéties, est un fanatique novice qui donne de grandes espérances; il pourra bientôt tuer pour l'amour de Dieu. [ . ] Le plus grand exemple de fanatisme est celui des bourgeois de Paris qui coururent assassiner, égorger, jeter par les fenêtres, mettre en pièces, la nuit de la Saint-Barthélemy, leurs concitoyens qui n'allaient point à la messe. [...]
[...] Il montre également qu'il y a un risque de tyrannie qui repose sur la France. Contre l'intolérance Dans l'Europe du XVIII e siècle, la question religieuse reste l'enjeu le plus brûlant. Les différentes confessions affirment toutes en effet la même prétention à l'universalité et à l'exclusivité (à l'exception du judaïsme, qui ne prétend pas convertir les non juifs). De plus, partout prévaut le modèle de la religion d'Etat (catholique ou protestante) imposée à tous les habitants et tolérant difficilement (très difficilement en France, en Espagne, dans les Etats italiens, ou plus facilement en Prusse ou dans les Provinces-Unies) la présence d'étrangers de confessions différentes. [...]
[...] De même, on s'indigne du caractère atroce de la procédure pénale. Avec le juriste italien Beccaria (Des délits et des peines, 1764) s'impose l'idée d'une justice qui n'utiliserait plus la «question», c'est-à-dire la torture, pour extorquer des aveux aux accusés; une justice devenue impartiale, qui proportionnerait les châtiments aux fautes démontrées, sans cruauté; une justice qui ne donnerait plus l'horrible spectacle de l'écartèlement ou de la lente agonie, sur la roue, de suppliciés à qui le bourreau a brisé les membres à coups de barre de fer. [...]
[...] J'ai choisi ce texte de Voltaire pour illustrer le chapitre sur l'idéal du bonheur car l'auteur traite ici d'une chose qui selon lui contribuerait au bonheur si elle se développait d'avantage en France. Il s'agit du commerce. En effet, selon Voltaire, le commerce est une cause de bonheur car il contribue à enrichir le peuple et donc à le rendre libre. Il prend l'exemple de l'Angleterre (où il a d'ailleurs vécu quelques années) et fait la comparaison avec la France et l'Allemagne. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture