La notion de la sagesse serait née au VIe siècle en Grèce grâce à la philosophie et au grec. A Athènes, les Sages étaient au début au nombre de sept, ce qui permet de dire que c'était une chose rare. Mais grâce aux philosophes, l'amour de la sagesse a été transmis de siècle en siècle. Depuis ce temps, cette nouvelle forme de sagesse, fondée sur la raison, nous inspire encore aujourd'hui et nous permet de mieux vivre, car la philosophie unit vérité et bonheur, ainsi aucun ignorant ne peut philosopher (...)
[...] Il faut aimer la sagesse mais savoir et accepter que l'on ne pourra jamais tout savoir, par exemple sur la mort. Aimer la sagesse, ce n'est pas se considérer comme un savant. Car si, à l'image des dieux nous savions tout, nous n'aurions pas le désir de connaître, il n'y aurait pas de raison de philosopher. Platon dit : aucun des dieux ne philosophe et ne désir devenir savant, car il l'est et en général, si l'on est savant, on ne philosophe pas. [...]
[...] Ce n'est pas faire preuve de sagesse puisqu'on l'ignore. Craindre la mort n'est pas autre chose que de se croire sage, alors qu'on ne l'est pas, puisque c'est croire qu'on sait ce qu'on ne sait pas La conclusion qu'en tire Socrate est donc qu'il y a certainement plus de sagesse à ne pas prétendre savoir ce qu'en réalité on ne sait pas. Ma conduite à laquelle il préfère se tenir, c'est bien celle qui consiste à ne pas prétendre à davantage que nous ne pouvons assumer. [...]
[...] Aimer la sagesse ne s'apprend pas. Par ailleurs, philosopher est aussi important pour Kant que pour Platon ou Descartes, et ainsi penser aussi loin que l'on peut et tenter d'aller au-delà de ce que l'on sait. De même pour Descartes, aimer la sagesse permet une vie plus sereine, plus libre, plus heureuse. Mais c'est un effort jamais accompli. Elle est un art de vivre en sage et de pratiquer le bien afin d'atteindre le bonheur. La sagesse renvoie à une exigence de perfection qui engage la possibilité d'un progrès indéfini vers la pureté de l'intention Aimer la sagesse est indispensable pour nous faire progresser dans la recherche de la vérité et en cela elle nous distingue de l'homme qui se conduit selon ses passions instinctives. [...]
[...] La philosophie est donc l'amour de la connaissance et l'amour de la sagesse. Aimer serait avoir une attirance pour quelque chose, une personne, une idée ou avoir un penchant pour quelque chose. Être philosophe, est alors au sens premier du terme avoir une attirance pour la sagesse, et donc pas réellement à être sage, bien que se soit l'idéal à atteindre. La sagesse est la démarche qui conduit l'esprit vers l'essence et reconduit à l'essentiel. C'est connaître l'essentiel de ce qui est à connaître. [...]
[...] Si nous aimons la sagesse nous avons appris à aimer c'est-à-dire que notre amour pour la sagesse est fondé sur une expérience, donc nous avons déjà aimé et nous aimons encore. Pour avoir une connaissance des choses, il faut avoir vécu et aimer. Cela nous donne du discernement et notre vie a un sens. Alors si nous aimons, au moins l'intelligible, les idées, nous devenons sage. L'amour de la sagesse implique également l'amour des autres, au point de souhaiter qu'ils deviennent encore plus vertueux que nous dans leur comportement. Il faut aimer la sagesse car cela nous rend notre humanité. [...]
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