Dans l'inconscient collectif, la philosophie se rapporte à une réflexion. Or, peut-on dire que le physicien, le chimiste, l'économiste, ou encore le sociologue ne réfléchissent pas ? La philosophie serait-elle donc une science ? Si tel est le cas, alors l'Homme en serait l'objet. Au sens étymologique, la philosophie signifie "aimer la sagesse". Le philosophe aspirerait donc à la sagesse. Celui-ci est d'ailleurs considéré comme un fou par son entourage, par le fait qu'il prononcerait des idées inintelligibles pour le commun des mortels (...)
[...] Philosopher, c'est se séparer de son corps et n'être plus qu'un esprit, tout comme à l'instant de la mort. C'est d'ailleurs pour cela que Socrate, contraint à boire la cigüe pour corruption des jeunes athéniens, déclara qu'il avait appris tout au long de sa vie à mourir, et donc à se séparer du monde sensible. Si le philosophe parvient à se détacher du monde sensible, il convient de comprendre pourquoi pratique-t-il cet art. Étymologiquement, la philosophie est l'amour pour la sagesse, mais elle implique une quête d'un bonheur certain. Mais qu'est-ce donc que le bonheur ? [...]
[...] Le bonheur véritable serait-il d'être sur ses traces ? Cela signifierait-il que le bonheur est déjà présent, mais qu'à l'instar du pouvoir, l'Homme n'en a jamais pour son compte ? Sur ce terrain de la définition du bonheur, deux doctrines s'affrontent : l'épicurisme et le stoïcisme. La première, accompagnée de son fameux “Carpe Diem” (cueille le jour), définit le bonheur comme la recherche de plaisirs simples de la vie, sans nulle crainte d'une colère divine ou de la mort. Contemporains des épicuriens, les stoïciens apportent une définition du bonheur proposant une vie en harmonie avec la nature. [...]
[...] Tout d'abord, qu'est-ce qu'un monde ? L'ensemble de tout ce qui existe dans l'espace et le temps, synonyme d'univers, ou bien l'ensemble des choses d'une même espèce, comme le monde animal, sont communément appelés monde. Pour sûr, le monde est un ensemble. Selon le philosophe, ces ensembles sont au nombre de deux : le monde sensible, et le monde intelligible. Le premier n'est uniquement connu que par les sens. Or, Descartes souligne que les sens ne doivent pas être organe de connaissance, si l'on ne veut pas être en pleine illusion. [...]
[...] Le philosophe est donc un bienfaiteur dans la Cité. Il saura définir, par exemple, un bon gouvernement, et non un rêve de bon gouvernement, qui n'est par définition, qu'une illusion datant de l'âge de pierre durant lequel les premiers hommes se réfugiaient dans leur caverne. Pourquoi se réfugiaient-ils ? Avaient-ils donc si peur de la vérité, du Bien ? Il est vrai que si l'on regarde l'Histoire, nous pouvons comprendre que l'Homme est apeuré par le Bien, préférant alors choisir comme dirigeant un petit moustachu voulant annihiler les juifs, comme s'il s'agissait d'un bien. [...]
[...] La seule possibilité, pour que la philosophie nous détache du monde, serait que celle-ci nous retire du monde dit sensible. Le philosophe est dans ce monde un Homme habité par des rêves. Le philosophe serait donc un rêveur. John Lennon, dans son titre Imagine, nous livrerait-il qu'il est un philosophe, à la manière de Thalès ? Ce dernier se fit d'ailleurs connaître dans l'univers de la philosophie grâce à sa célèbre mésaventure durant une nuit étoilée. Thalès était sorti de chez lui afin de scruter les constellations qui s'offraient à lui, lorsqu'il chuta dans un puits. [...]
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