Article de Philosophie consacré à l'univers. Il met l'accent sur la connaissance, toujours plus affinée, que possède l'homme de l'évolution cosmique mais qui reste cependant approximative.
[...] Implicitement formulé par Einstein en 1917, le principe cosmologique n'a cessé d'être conforté par les observations à mesure que celles-ci vérifiaient que l'Univers observable était effectivement homogène et isotrope sur des distances de plus en plus grandes, de sorte qu'il constitue la plate-forme de l'ensemble des modèles cosmologiques actuels, recourant à la description de l'évolution de l'Univers. La preuve la plus évidente en ce sens est l'isotropie quasi parfaite du fond diffus cosmologique. S'il est établi que la distribution des galaxies n'est pas homogène à l'échelle de quelques millions d'années-lumière, elle aurait, selon les modèles, tendance à le devenir lorsque l'on adopte un point de vue plus global. [...]
[...] Ce résultat était surprenant du moment qu'il nécessitait l'existence d'une forme inconnue d'énergie dont la pression serait négative. La nature de cette forme d'énergie, communément appelée énergie noire représente à l'heure actuelle l'une des plus grandes interrogations de la cosmologie moderne. Friedmann et Lemaître Dans l'un de ses premiers modèles, Georges Lemaître proposait un univers primordial où la matière avait la densité nucléaire (1015 g/cm3). Il considérait qu'il était difficile de prétendre connaître avec certitude le comportement de la matière à de telles densités et supposait que c'était la désintégration de ce noyau atomique géant et instable qui avait initié l'expansion hypothèse de l'atome primitif Il affirmait que les galaxies sont des fragments qui ont été projetés lors de l'explosion de cet atome, d'où l'expansion de l'Univers. [...]
[...] C'est ainsi que l'univers s'est longtemps limité aux seuls astres observables à l'œil nu. Ces limites se sont considérablement repoussées avec l'apparition de la lunette astronomique au début du 17e siècle puis son perfectionnement jusqu'aux grands télescopes actuels. Les techniques actuelles d'observation et les moyens considérables investis dans l'exploration de l'espace ont permis d'obtenir des informations fondamentales sur la structure de l'univers. Il est, par ce fait, établi que la Terre tourne autour du Soleil, ainsi que huit autres planètes et une grande quantité d'astéroïdes. [...]
[...] D'autres régions de l'Univers semblent être dépourvues de galaxies, comme le Trou du Bouvier, repéré dans la constellation du Bouvier avec un diamètre d'environ 300 millions d'années-lumière. Vu d'un autre angle et étant donnée la limite de la vitesse de la lumière, notre environnement proche (quelques dizaines de millions d'années- lumière), est représentatif de l'état actuel de l'Univers. Mais plus l'observation s'éloigne, plus elle s'enfonce dans le passé et plus l'Univers est jeune. Des événements violents sont alors observés (collisions de galaxies, naissances massives d'étoiles, de quasars, etc.). [...]
[...] Il montra que, plus une galaxie est lointaine, plus sa vitesse d'éloignement est grande. Cette importante relation est à l'origine de la célèbre loi de Hubble : la vitesse d'éloignement d'une galaxie est alors proportionnelle à sa distance. L'expansion de l'Univers fut donc prouvée. Le mouvement d'éloignement relatif de ces galaxies obéissait entre autre au principe cosmologique, c'est à dire qu'il était homogène et isotrope dans l'Univers : une galaxie située à une distance donnée s'éloigne de nous à la même vitesse, quelle que soit la direction où elle se trouve, et il en est de même pour tout autre observateur de toute autre galaxie. [...]
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