La réflexion sur l'homme a mis à jour un idéal différent selon le temps et l'espace, émettant tantôt une conception dualiste ou au contraire moniste. Nous nous proposons de nous interroger sur ces divergences afin de tenter de comprendre si la réflexion philosophique peut être mise en parallèle avec la pratique sportive. Pour cela nous nous demanderons en quoi peut-on parler de frontière entre le corps et l'esprit ? Comment cette frontière évolue-t-elle au cours de l'histoire ?
[...] Cette recherche du plaisir montre que de telles pratiques sont sous-tendues par une philosophie hédoniste. Nous voyons avec les pratiques extrêmes ou celles en rapport avec un changement esthétique du corps qu'elles se pratiquent de manière individuelle et cela se généralise à de nombreuses branches du sport, les clubs étant déserté. L'individu recherche une pratique de loisir, sans contrainte pour se détendre. On voit ainsi l'essor du jogging, de l'escalade, du cyclisme. Malheureusement cet aspect individuel de la pratique sportive, loin des cadres officiels des fédérations est parfois la porte ouverte à des dérives, par exemple vers des pratiques dangereuses. [...]
[...] Pour ma part, je me suis intéressée à la première partie qui a pour but de montrer la frontière entre corps et esprit sous différents angles de vue et de légitimer leurs existences ou non. J'ai également produit le paragraphe sur l'Antiquité. Mes camarades ont, quant à elles, traité les périodes de Hébert, Brohm, du mouvement rasta, du mouvement hippy, et enfin la période qui nous touche. Si je me suis intéressée aux différents aspects de la frontière c'est par souci de définition du sujet. Ainsi, cela me permettait de mieux comprendre l'évolution dans son intégralité avec ses différentes opinions. [...]
[...] D'autant plus qu'elle était intéressée par la période contemporaine où on retrouve un côté psychologique à travers l'image transmise par les médias mais aussi dans les maladies ‘d'aujourd'hui' comme par exemple l'anorexie. L'inconvénient majeur a été de ne pas sortir du sujet et rester centrer sur l'optique de pluridisciplinarité. Tout au long de notre étude nous avons tenté de ne pas privilégier une matière, ceci en faisant référence soit à des personnes ayant influencé l'idéologie sportive (en montrant un nouveau rapport entre corps et esprit dans la pratique) comme Hébert ou Brohm soit en illustrant les propos de philosophes par des références aux pratiques sportives qui mettent en application leurs pensées. [...]
[...] Nous étions un groupe de trois élèves à avoir choisi le thème ‘frontière'. Nous nous sommes d'abord orientés vers un sujet traitant de la norme, de l'idéal qui peut et a pu existé tant pour le corps que pour l'esprit. Rapidement, il nous a semblé que le sujet traitait distinctement corps et esprit, l'un se rapprochant de l'EPS et l'autre de la philosophie. Il s'agissait alors de réorienter notre étude vers la frontière : celle entre le corps et l'esprit ; autrement dit, la question d'une appréhension dualiste ou moniste de l'individu. [...]
[...] Cette pratique permettrait, par des pratiques méthodiques et progressives une amélioration de la résistance physique, un développement de la volonté. D'après lui il faut privilégier les activités de base trop souvent délaissées telles que la marche, la course etc. afin d'être un athlète le plus complet et un homme épanoui. La modération est aussi très importante. Le sport étant rapidement source d'agressivité de par sa notion de lutte, il peut être dangereux pour les jeunes, qui par essence ne sont déjà pas très modérés . [...]
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