Dissertation de Philosophie (niveau Terminale) ayant pour sujet : "Pourquoi travailler ?". Nous devons travailler pour vivre, mais vivons-nous pour travailler ? Le travail rend-il libre ? Nos sociétés actuelles permettent-elles toujours de s'extérioriser ?
[...] (organisation scientifique du travail) que nous appelons communément travail à la chaîne consiste, en effet, à diviser le travail de l'artisan en plusieurs tâches et de répartir ces tâches à plusieurs ouvriers, chaque ouvrier étant spécialiste d'une tâche, d'un geste, qu'il devra effectuer le plus vite possible. Ce système a pour but de diminuer le temps de production, de diminuer le coût de la main d'œuvre et donc de faire du profit. Le film Modern Times, de Charlie Chaplin est un bon exemple de l'aliénation par le travail. Peut-on donc dire aujourd'hui que le travail est libérateur ? III- Ce n'est pas de la bienveillance du boulanger que nous avons notre pain mais du soin qu'il porte à ses intérêts déclare Adam Smith. [...]
[...] De même, les artistes vivent des moments d'éternité face à leurs œuvres achevées : l'écrivain face à son livre, le peintre face à sa toile, le sculpteur face à sa sculpture, le compositeur face à sa symphonie Leur travail est bien le but de leur vie. Certains ont le choix de travailler ou non. Les propriétaires d'entreprises choisissent souvent de diriger leur entreprise. Les gagnants du loto conservent souvent leur travail. Les retraités pratiquent toujours une activité : le jardinage, le bricolage et ne sombrent pas dans l'oisiveté. [...]
[...] Philosophie Pourquoi travailler ? Travailler vient du latin tripalium, instrument de torture. Le travail serait-il donc un moyen de torturer les Hommes ? Dans beaucoup d'autres langues, le mot travail renvoie à la condition servile. Autrefois, en Grèce antique, le travail était réservé aux esclaves. Il était en effet impensable qu'un citoyen athénien, par exemple, travaille. Son devoir est de réfléchir, de philosopher, d'étudier. Aujourd'hui, au contraire, le travailleur est valorisé, et l'oisiveté est condamnée. En dehors du fait que le travail est indispensable à la survie de l'individu, devrions-nous travailler, si l'on avait le choix ? [...]
[...] Dès lors, le but du travail se retrouve détourné. Ce n'est plus l'extériorisation qui est visée mais l'accumulation de richesses. Cependant, dans les grandes entreprises, les bénéfices reviennent aux actionnaires qui ont financé l'entreprise. L'ouvrier est doublement dépossédé de son travail : il ne dispose pas de l'objet qu'il crée, ni des bénéfices réalisés par l'entreprise. Or le but du capitalisme étant le profit, les salaires des ouvriers sont revus à la baisse. Les ouvriers sont donc condamnés à rester ouvriers, leur salaire ne leur permettant que de survivre et certainement pas d'investir dans des actions. [...]
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