Dissertation de philosophie rédigée sur un sujet typique : "Le travail est-il une contrainte ?". Environ deux pages au format Word.
[...] D'ailleurs Nietzsche montre que le travail ne peut se justifier longtemps par le besoin matériel. On peut citer le tonneau des Danaïdes. Tout cela va donc en faveur du travail comme contrainte. D'ailleurs, le fait que nous séparons notre travail de nos loisir, et que nous travaillons en vu d'être en retraite ou d'avoir des vacances, montres bien que le travail est une contrainte. II) Pourtant, le travail répond à une nécessité : C'est tout d'abord une nécessité économique car l'homme ne peut pas satisfaire seul tous ses besoins. [...]
[...] Le travail permet de maîtriser peu à peu la nature pour satisfaire nos besoins. Le travail peut aussi servir à combler l'ennui de notre vie (ennui au sens Pascalien On peut citer Baudrillard qui voit l'interdiction de se donner des loisirs. Un besoin de travailler se glisse dans les loisirs. On retrouve également cette idée chez Nietzsche : Dans les pauses où les besoins sont apaisés, l'ennui vient nous surprendre. III) Cependant, le travail peut permettre une réalisation : Ça n'est pas par essence que le travail est contraignant, c'est par accident. [...]
[...] Lorsque l'on divise le travail, on est subordonné à une machine, à un chef. Il y a toujours une situation de domination. On devient un moyen et on est instrumentalisé. Il y a donc une déshumanisation et une inégalité dans le travail et donc dans le partage des richesses. En plus d'être une contrainte, le travail peut donc apparaître comme une servitude. Avec la division du travail, l'homme ne se reconnaît plus dans sa production, il ne peut donc pas s'y identifier et le travail qu'il fournit est une pure servitude. [...]
[...] Le travail, une contrainte ? Le travail semble donc être une contrainte mais il est né dans la contingence (transformation de la nature en fonction de nos besoins). Il est lié au fait que nous ayons des besoins. Citer le mythe de Prométhée dans le Protagoras de Platon qui dit que nous avons créé le travail pour compenser notre incapacité à se satisfaire de la nature dans son état naturel. Pour Rousseau, le travail est né avec la propriété. On considère qu'à partir du moment où l'on a fournit un travail pour produire, ce bien nous appartient.(le travail comme critère de la propriété : idée de Locke qui se demande à partir de quand quelque chose nous appartient : cueille ? [...]
[...] Pour finir, le travail peut aussi être pris comme un effort sur soi pour pouvoir se dépasser. Conclusion : Le travail n'est pas une malédiction, il n'est pas une contrainte par essence mais par accident. Le caractère contraignant du travail dépend essentiellement des conditions dans lesquels il se développe et des voies que prennent les sociétés économiques. Il a existé et existe toujours de l'esclavage, pourtant, il est possible d'améliorer les conditions de travail des autres en pensant que le travail puisse être sain et fécond et en ayant l'idée d'un bien commun. [...]
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