La technique, s'acquiert par l'expérience ou avec la répétition d'un mode de fonctionnement. C'est-à-dire, que l'Homme a recours à de multiples tentatives dans le but d'obtenir un résultat satisfaisant, ou que le fait d'employer une même manière d'agir, permet son perfectionnement et la rend alors plus efficace (...)
[...] Une tâche propre à l'Homme qui le distingue de l'animal, selon MARX. Si ce travail d'émancipation venait à disparaître, puisque certaines tâches sont désormais accomplies par des machines (le machinisme industriel et le travail ouvrier, Le Capital, MARX), puisque le travail nécessite dans certains cas des outils de plus en plus performants, cela avantagerait l'Homme sur la maîtrise de la nature mais le dévaloriserait dans son estime. Certaines avancées, telle que la technique nucléaire pour laquelle il est dans l'incapacité actuelle de limiter les impacts sur la population le rendent impuissant face à certains aspect de la maîtrise de la technique. [...]
[...] La notion de méfiance pourrait-elle alors en découler ? Si le progrès à une connotation positive puisqu'il illustre l'amélioration de connaissances, on peut tout de même s'inquiéter des moyens dont les Hommes ont usés pour ce faire et de l'usage préconisé. En effet, des moyens, suivent les conséquences des progrès de la science, puisque l'utilisation de la technique peut apparaître suivant les cas comme dangereuse, immorale ou inconsidérée. De nos jours, la science a permis des progrès considérables: la mise en gravitation de satellites, la création de moyens pour préserver la santé, le travail robotisé dans les activités néfastes pour les Hommes (industrie automobile) . [...]
[...] Pour remédier à son erreur, Epiméthée vola aux dieux le feu et la connaissance des arts c'est-à-dire la technique. Cette impuissance initiale, marqua par la suite la supériorité de l'Homme par rapport aux autres êtres vivants, puisqu'elle illustrait dès lors l'intelligence de l'Homme. Contrairement aux animaux l'Homme ne cherchera pas à s'adapter à la nature, mais au contraire aura dans l'objectif de la maîtriser. Plus tard, des philosophes comme Aristote étayèrent cette thèse, en désignant la main de l'Homme comme étant à la fois un outil d'outils et ce qui fabrique et utilise les outils. [...]
[...] Pourquoi se méfie-t-on de la technique ? Dans un premier temps, nous tenterons de définir la technique, avant d'étudier l'utilisation que fait l'Homme de la technique ainsi que la prise de conscience face à un phénomène prenant de l'ampleur. La technique, s'acquiert par l'expérience ou avec la répétition d'un mode de fonctionnement. C'est-à-dire, que l'Homme a recours à de multiples tentatives dans le but d'obtenir un résultat satisfaisant, ou que le fait d'employer une même manière d'agir, permet son perfectionnement et la rend alors plus efficace. [...]
[...] Une inquiétude fondée en fin de compte fondée sur le savoir faire l'Homme puisqu'il reste à l'origine de la technique. Serait-ce donc l'Homme qui serait à craindre et non plus ce qu'il créé ? [...]
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